Ahmed Abou al-Ghaït : Nous tenons à l'initiative arabe de paix avec Israël
Lors d'une conférence de presse tenue dimanche à l'aube au siège de la Ligue arabe au terme d'une réunion ministérielle urgente

Al Qahirah
AA/Le Caire / Hussein al-Qabani
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou al-Ghaït, a déclaré dimanche que la Ligue arabe est attachée à l'initiative arabe de paix en tant que solution au conflit avec Israël.
L'annonce a été faite lors d'une conférence de presse organisée au siège de la Ligue Arabe au Caire après que le Conseil des ministres arabes des affaires étrangères a exprimé, samedi, le rejet de la décision de Washington de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.
"Si les Arabes décident de geler ou de retirer l'initiative de paix, ils se tirent une balle dans le pied", a déclaré Abou al-Ghaït avant d'ajouter : "Il n'y a aucune d'alternative".
Le Secrétaire général de la Ligue arabe a indiqué que l'initiative de paix est une position arabe classique datant de l'année 2000. Cette position a d'ailleurs été appuyée par les ministres des affaires étrangères de la Palestine et de la Jordanie lors de leurs allocutions données durant la conférence de presse.
L'initiative de paix arabe, approuvée par les pays arabes lors du sommet de Beyrouth en 2002, réclame le retrait d'Israël des territoires arabes occupés en 1967, la création d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale et la mise en œuvre d'une solution juste et concertée à la question des réfugiés.
En juin 2016, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a totalement rejeté l'initiative de paix arabe comme base pour l'engagement des négociations avec les Palestiniens et a appelé les Etats arabes à amender cette initiative.
En réponse à une question sur la sollicitation du Conseil de sécurité de l'ONU par les Etats arabes, le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riyad Al-Maliki, présent également à cette conférence, a noté "l'importance de solliciter le Conseil de sécurité de l'ONU afin d'obtenir une position contraire à la décision de Trump en mobilisant les votes dans ce sens".
"Un veto américain est probable, mais nous essaierons encore et encore et nous nous adresserons ensuite à l'Assemblée générale des Nations Unies et nous continuerons à travailler dans un cadre légale", a souligné Riyad Al-Maliki.
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