Ahed al-Tamimi à Anadolu : Je poursuivrai la lutte pour la Liberté

AA/ Ramallah

L'activiste palestinienne Ahed al-Tamimi a déclaré que la détention ne l’a pas moralement affectée, et qu'elle poursuivra la lutte contre l'occupation israélienne jusqu'à ce que le peuple palestinien recouvre sa liberté.

Dans une déclaration à Anadolu, l’icône de la résistance palestinienne a indiqué qu’elle retournera sur les bancs d’études, pour s’armer de savoir face à l’occupation.

"Les prisonnières vivent dans des conditions très difficiles, j'ai quitté des détenues purgeant de lourdes peines", a-t-elle ajouté.

Ahed al-Tamimi a souligné que sa détention par les autorités d'occupation israéliennes ne l’a pas brisée, soulignant qu’elle continuera de lutter.

Les autorités israéliennes ont relâché, Ahed al-Tamimi, 17 ans, ainsi que sa mère, Nariman, dimanche, à l'entrée de leur village, Nabi Salih, à l'ouest de Ramallah, au centre de la Cisjordanie.

Selon le correspondant d'Anadolu en Cisjordanie, les autorités israéliennes ont relâché al-Tamimi à l'entrée du village, après avoir annoncé leur intention de la relâcher au niveau du poste de contrôle de Rantis à l'ouest de Ramallah.

En mars dernier, un tribunal militaire avait condamné Ahed al-Tamimi à huit mois de prison pour avoir «attaqué et entravé la mission d’un soldat israélien» en vertu d'un accord conclue entre le parquet militaire israélien et la défense.

Quelques heures après l'annonce de son arrestation le 19 décembre 2017, la jeune fille est devenue une icône de la résistance populaire pacifique en Palestine.

Quelque 6 500 Palestiniens, dont environ 350 enfants, croupissent dans les prisons israéliennes, selon les statistiques officielles palestiniennes.