Agression du petit-neveu de Brigitte Macron : Des peines de 2 à 4 ans de prison requises contre les accusés
- Le 15 mai dernier, au terme de l’interview du président français sur TF1, le petit-neveu de son épouse a été violemment agressé devant la chocolaterie familiale à Amiens, d’où est originaire le couple présidentiel.

France
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Le procureur a requis des peines allant de 2 ans à 4 ans de prison à l’encontre des 3 hommes accusés d’avoir violemment agressé le petit-neveu de Brigitte Macron en mai dernier, selon une information rapportée lundi par BFMTV.
Dans le détail, le parquet réclame la peine la plus sévère de 4 ans d’emprisonnement dont 6 mois de sursis, pour l’homme de 35 ans, le plus lourdement mis en cause.
Le second suspect est visé, pour sa part, par une réquisition de 3 ans de prison dont 6 mois de sursis tandis que le procureur réclame 2 ans dont 6 mois de sursis pour le troisième individu.
Un maintien en détention a également été réclamé par le représentant du parquet qui a dénoncé à l’audience, « un mobile odieux » et un esprit vindicatif « à l’encontre du président de la République et de son épouse ».
Les accusés ont été accablés par le témoignage d’un voisin, témoin de la scène, qui a confirmé la violence de l’agression qui a valu une ITT (incapacité temporaire de travail) de 4 jours à Jean-Baptiste Trogneux.
« Quand je suis arrivé, ils étaient en train de le faire tomber au sol. Il y avait trois individus en train de taper quelqu'un, ils étaient en train de le massacrer. J'ai identifié mon voisin d’en face », a-t-il déclaré, cité par BFMTV.
Pour rappel, le 15 mai au soir, au terme de l’interview du chef de l’Etat sur TF1, le petit-neveu de son épouse a été violemment agressé devant la chocolaterie familiale à Amiens, d’où est originaire le couple présidentiel.
Huit personnes ont rapidement été arrêtées et placées en garde à vue mais seules trois d’entre elles ont été déférées puis incarcérées.
Le président français Emmanuel Macron avait dénoncé, depuis l’Islande où il était en déplacement, « la brutalité et la bêtise » après la violente agression du petit-neveu de son épouse.
« Quand vous êtes agressé simplement parce que vous êtes un proche de quelqu’un qui a des responsabilités, c’est inacceptable », avait déclaré le chef de l’Etat, pour qui « la violence n’a pas sa place en démocratie ».
Faisant état de son « soutien » et de son « affection » envers la victime, Emmanuel Macron a par ailleurs estimé qu’aucune « forme de violence ne se justifie » et que « la violence verbale amène à la violence physique et la violence contre les biens conduit à la violence contre les personnes ».
« En tant qu'oncle, je considère ces actions comme absolument inacceptables et en tant que président de la République, elles sont inqualifiables », a-t-il également affirmé, assurant que « la justice aura bien évidemment à se prononcer » sur les faits.
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