AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

Trois personnes soupçonnées d’avoir agressé le petit-neveu de Brigitte Macron, ont été placées en détention provisoire, selon une information rapportée mercredi par la presse française.

Cette incarcération intervient alors que les prévenus ont été présentés à la justice en début d’après-midi mais ont demandé un délai pour préparer leur défense.

L’audience a, donc, été renvoyée au 5 juin prochain mais le tribunal a décidé de les placer en détention dans l’attente de leur jugement, comme le souligne BFMTV.

Pour rappel, lundi soir, au terme de l’interview du président Emmanuel Macron sur TF1, le petit-neveu de son épouse a été violemment agressé devant la chocolaterie familiale à Amiens, d’où est originaire le couple présidentiel.

Huit personnes ont rapidement été arrêtées et placées en garde à vue mais seules trois d’entre elles ont été déférées mercredi.

Emmanuel Macron avait dénoncé, mardi, depuis l’Islande où il était en déplacement, « la brutalité et la bêtise » après la violente agression du petit-neveu de son épouse.

« Quand vous êtes agressé simplement parce que vous êtes un proche de quelqu’un qui a des responsabilités, c’est inacceptable », avait déclaré le chef de l’Etat, pour qui « la violence n’a pas sa place en démocratie ».

Faisant état de son « soutien » et de son « affection » envers la victime, Emmanuel Macron a, par ailleurs, estimé qu’aucune « forme de violence ne se justifie » et que « la violence verbale amène à la violence physique et la violence contre les biens conduit à la violence contre les personnes ».

« En tant qu'oncle, je considère ces actions comme absolument inacceptables et en tant que président de la République, elles sont inqualifiables » a-t-il également affirmé, assurant que « la justice aura bien évidemment à se prononcer » sur les faits.