AA / Tunis / Fatma Ben Amor

Les quatre gardes à vue dans l’affaire de l’agression de la porte-parole du gouvernement français, Prisca Thevenot, et de son équipe, lors d’une opération de collage d’affiches à Meudon-la-Forêt (Hauts-de-Seine), ont été prolongées ce jeudi matin, a rapporté Le Parisien.

Les suspects, interpellés chez eux mardi et en garde à vue dans les locaux de la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine depuis, doivent être déférés ce jeudi en début d’après-midi pour être présentés à un juge, précise la même source.

Mineurs pour la plupart, ils ont été confrontés mercredi en fin d'après-midi à leurs victimes présumées. Deux d'entre eux ont déjà été mis en examen, dans la soirée de vendredi, pour "violences commises sur un élu avec arme", "violence sur un élu sans interruption de travail et violences en réunion avec arme", rappelle Le Parisien.

Pour rappel, la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, et plusieurs membres de son équipe avaient été agressés le 3 juillet courant par "quatre individus", à Meudon.

"La violence et les intimidations n’ont pas leur place dans notre démocratie. Elles n’ont pas leur place dans notre République. Je dis ma pleine solidarité à la candidate, à ses équipes. Rejetons le climat de violence et de haine qui s’installe. J’appelle au sursaut, maintenant", avait écrit le Premier ministre Gabriel Attal, sur X, en annonçant l'agression.

Prisca Thévenot a été réélue députée de la 8e circonscription des Hauts-de-Seine, à l'issue du second tour des élections législatives anticipées.