France
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
L’ancien entraîneur de l’OGCNice, Christophe Galtier, accusé de fait de harcèlement et de discrimination à l’égard de joueurs musulmans, a été relaxé jeudi par le tribunal de Nice.
Au cours de son procès intervenu le 14 décembre, le parquet avait requis une peine d’un an de prison avec sursis et 45 000 euros d’amende.
Le tribunal correctionnel de la capitale azuréenne a, néanmoins, estimé qu’aucune des infractions reprochées au coach français « n’est caractérisée ».
Pour rappel, Christophe Galtier, qui s’est toujours farouchement défendu de ces accusations, était soupçonné d’avoir écarté des joueurs, en jugeant qu’il y avait « trop de noirs et de musulmans » dans son équipe, à l’époque où il entraînait l’OGCNice.
« Je suis un enfant des cités HLM élevé dans la mixité, élevé dans le respect de l'autre quel que soit son origine, sa couleur, sa religion », avait-il plaidé en avril dernier au cours d’une conférence de presse, affirmant s’être « refugié dans le travail » après la révélation de « propos qui (le) heurtent au plus profond de (son) humanité ».
Il assurait que sa vie « d'homme, de footballeur, puis d'entraîneur, a été dictée par le souci du partage et du bien-vivre avec les autres ».
Selon l’un de ses accusateurs, qui s’exprimait dans un mail adressé à la direction du club niçois, et révélé en avril par RMC Sport, Christophe Galtier aurait déclaré que l’OGC Nice est « une équipe de racailles où il n'y a que des noirs et dont la moitié est à la mosquée le vendredi » en regrettant que cette « équipe ne (lui) corresponde pas ».
Le coach des Aiglons était également soupçonné d’avoir fait échouer le transfert d’Ogan Kabak vers Nice en arguant du fait qu’étant Turc, il est musulman.
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