Abou Dhabi refuse l’expulsion des Palestiniens et appelle à la reconnaissance d’un État indépendant
-Les Émirats arabes unis ont fermement rejeté toute atteinte aux droits du peuple palestinien et toute tentative de déportation, appelant à une solution politique menant à un État palestinien indépendant

United Arab Emirates
AA/ Émirats Arabes Unis/ İbrahim Khazen
Les Émirats arabes unis ont exprimé, mercredi soir, leur rejet catégorique de toute atteinte aux droits du peuple palestinien et de toute tentative de déportation, appelant à une solution politique conduisant à la création d'un État palestinien indépendant.
Cela a été annoncé dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères des Émirats, après des déclarations du président américain Donald Trump, qui avait révélé un plan pour prendre le contrôle de la bande de Gaza et expulser les Palestiniens.
Le ministère a réaffirmé l'engagement des Émirats "à soutenir la paix et la stabilité dans la région", et leur position "historique et ferme" en défense des droits du peuple palestinien.
Il a souligné son rejet "catégorique" de toute atteinte aux droits inaliénables du peuple palestinien et de toute tentative de déportation.
Les Émirats ont également appelé à "l'arrêt des activités de colonisation (israéliennes) qui menacent la stabilité régionale et compromettent les chances de paix et de coexistence".
Ils ont insisté sur la nécessité de "trouver une véritable perspective politique menant à une solution du conflit israélo-palestinien et à la création d'un État palestinien indépendant et souverain, soulignant la conviction qu'il n'y a pas de stabilité dans la région sans une solution à deux États".
Dans ce contexte, le ministère des Affaires étrangères des Émirats a précisé que "les grands défis auxquels fait face le Moyen-Orient exigent de renforcer les ponts de communication et de dialogue, de privilégier les solutions diplomatiques, et d'intensifier les efforts régionaux et internationaux soutenant le processus de paix global".
Les Émirats ont souligné "l'importance d'éviter tout ce qui pourrait entraîner une expansion du conflit dans la région", affirmant que "la priorité, après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza (le 19 janvier dernier), doit être de mettre fin à l'extrémisme, à la tension et à la violence, de protéger la vie de tous les civils et de garantir une aide humanitaire urgente, sûre et durable pour la bande de Gaza".
Mardi soir, lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche, Trump a révélé son intention de prendre le contrôle de la bande de Gaza et d'en expulser les Palestiniens, ce qui a provoqué de vives réactions régionales et internationales.
Trump n'a pas exclu la possibilité de déployer des troupes américaines pour soutenir la reconstruction de Gaza, s'attendant à ce que les États-Unis aient une "propriété à long terme" dans le secteur palestinien.
Depuis le 25 janvier, Trump a promu un plan visant à transférer les Palestiniens de Gaza vers des pays voisins comme l'Égypte et la Jordanie, une proposition rejetée par ces pays, ainsi que par d'autres pays arabes et des organisations régionales et internationales.
Avec le soutien des États-Unis, Israël a commis un génocide à Gaza entre le 7 octobre 2023 et le 19 janvier dernier, causant plus de 159 000 victimes palestiniennes, dont la majorité étaient des enfants et des femmes, et plus de 14 000 disparus.
Traduit de l'arabe par Sanaa Amir
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.