Macron et Meloni dissipent les tensions après un long tête-à-tête à Rome
Emmanuel Macron s'est rendu à Rome ce mardi 3 juin pour rencontrer Georgia Méloni, un tête-à-tête qui a permis de "mettre en évidence des convergences fortes sur l'agenda européen de compétitivité"

Tunis
AA/Tunis
Emmanuel Macron s'est rendu à Rome ce mardi 3 juin pour rencontrer Georgia Méloni et tenter de dissiper les tensions des dernières semaines. Ce tête-à-tête a permis de "mettre en évidence des convergences fortes sur l'agenda européen de compétitivité", ont rapporté des médias français.
Trois heures de tête-à-tête pour tenter de surmonter leurs désaccords. Giorgia Meloni et Emmanuel Macron ont affiché ce mardi 3 juin leur "engagement commun" et leurs "convergences fortes" à l'issue d'un long tête-à-tête à Rome pour dissiper les tensions des dernières semaines, qui se sont cristallisées depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, souligne BFMTV.
"L'Italie et la France, attachées à leur rôle d'États fondateurs de la construction européenne, entendent renforcer leur engagement commun pour une Europe plus souveraine, plus forte et plus prospère, avant tout pour la paix", ont affirmé les deux pays voisins dans un communiqué conjoint à l'issue des entretiens, rapporte le même média.
"La rencontre a mis en évidence des convergences fortes sur l'agenda européen de compétitivité", ont-ils ajouté, annonçant un sommet bilatéral "en France début 2026".
Avant le déplacement, la présidence française avait expliqué que l'Italie est "un partenaire important" avec "un rôle crucial à jouer dans les décisions européennes", notamment dans le conflit ukrainien. Elle disait vouloir vérifier que "nous sommes bien capables d'avancer ensemble sur l'essentiel".
Depuis 2022, année de la réélection d'Emmanuel Macron et de la victoire électorale de la nationaliste Giorgia Meloni à la tête d'une coalition entre la droite et l'extrême droite, la relation n'est pas simple, rappelle le média français soulignant que les intérêts communs, à commencer par le soutien inconditionnel à l'Ukraine, ont longtemps permis de surmonter deux visions divergentes de l'Europe.
Ces dernières semaines, le déplacement à Kiev du président français avec les dirigeants britannique, allemand et polonais, mais sans Giorgia Meloni, puis la réédition de ce format en marge d'un sommet européen en Albanie, a fait éclater les querelles au grand jour, note encore BFMTV.