AA/Paris

Le député français LFI, David Giraud, avait apostrophé, lundi 23 octobre sur BFMTV, Tugdual Denis, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, qui assurait que l’armée israélienne était la plus morale du monde, en lui rappelant que la dite armée a été condamnée pour avoir eu recours à des boucliers humains.

Giraud a accusé Tugdual Denis de « reprendre tous les éléments de langage de la diplomatie israélienne » en lui assénant qu’à l’inverse du Tsahal, le Hamas n’a jamais été condamné pour avoir utilisé des boucliers humains.

Le député LFI a en effet rappelé à son interlocuteur, le cas de l’enfant palestinien de 9 ans, qui sous la menace d’une arme pointé par des soldats israéliens, a été forcé de vérifier la présence d’explosifs dans des sacs, en janvier 2009, lors de l’agression israélienne, « plomb durci », contre Gaza.

Les deux soldats à l’origine de ces actes ont été condamnés par un tribunal militaire, à huis-clos, à des peines de 3 mois de prison avec sursis. Des condamnations estimées complaisantes et qui avaient à l’époque « scandalisées » les parents de l’enfant.

Même s’il s’agit de la seule condamnation de militaires israéliens pour ce type de faits, néanmoins, de nombreuses ONG, dont B’TSELEM, n’ont eu de cesse de dénoncer cette pratique au sein de l’armée israélienne, ce qui avait conduit à une requête auprès de la Haute cour de justice d’Israël.

A la suite du dépôt de cette requête, le commandement de l’armée israélienne avait diffuser une note auprès de ces troupes pour leur interdire d’utiliser des civils comme bouclier vivant.