
Tunis
AA/Tunis
La Suédoise Greta Thunberg et les 11 autres militants pro-palestiniens arrêtés par les autorités israéliennes à bord d’un bateau d’aide pour Gaza ont «été kidnappés dans les eaux internationales», a accusé mardi la jeune femme à son arrivée à l’aéroport parisien de Roissy après avoir été expulsée d’Israël, ont rapporté des médias français.
«Nous avons été kidnappés dans les eaux internationales et emmenés contre notre gré en Israël», a-t-elle déclaré à des journalistes, en affirmant n’avoir «enfreint aucune loi» avec l’équipage du voilier parti d’Italie le 1er juin pour «briser le siège» de Gaza, indique Le Figaro.
Interrogée sur les autres militants qui l’accompagnaient, et dont huit sont encore détenus en Israël, incluant l’eurodéputée franco-palestinienne de gauche Rima Hassan, Greta Thunberg s’est dite «très inquiète pour eux».
«Je demande leur libération immédiate», a-t-elle ajouté, plaidant par ailleurs pour «l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, mais aussi un cessez-le-feu et surtout la fin de l’occupation, de l’oppression et de la violence systémique auxquelles les Palestiniens sont confrontés au quotidien». Selon une source aéroportuaire, elle devait prendre un vol à destination de Stockholm dans la soirée, rapporte encore le média français.
La marine israélienne a arraisonné le bateau lundi matin à environ 185 kilomètres à l’ouest de la côte de Gaza. Il a été affrété par la Coalition de la flottille pour la liberté, un mouvement international non violent de soutien aux Palestiniens lancé en 2010, combinant aide humanitaire et protestation politique contre le blocus du territoire palestinien, rappelle enfin le Figaro.