Canada/Fédérales 2019 : Le Parti Libéral en tête
Ces résultats préliminaires sont appelés à être homologués et validés par cette instance durant les prochains jours.
Canada
AA / Montréal / Hatem Kattou
Le Parti libéral du Canada (PLC) de Justin Trudeau a remporté, lundi soir, les élections fédérales en obtenant 156 sièges (46,2%), annonce Elections Canada sur son site électronique.
Elections Canada, un « organisme indépendant et non partisan en charge de la conduite des élections et des référendums fédéraux » a commencé à publier les résultats préliminaires sur son site, au fur et à mesure de la fin des opérations de dépouillement.
Ces résultats préliminaires sont appelés à être homologués et validés par cette instance durant les prochains jours.
Le taux de participation à travers le pays avoisine les 65%, en légère baisse par rapport au scrutin de 2015.
Le Parti Conservateur du Canada (PCC) est arrivé deuxième avec 122 sièges (36,1), suivi du Bloc Québécois (32 sièges, 9,5%), qui a réalisé ainsi une percée des plus remarquables, en obtenant 23 sièges de plus que lors des précédentes élections, tout particulièrement dans la province du Québec.
Notons, tout de même, que les Conservateurs devancent les Libéraux en termes de nombre de voix remportées (vote populaire), dans l’ensemble du pays (une différence de près de 300 mille voix).
Cependant, et comme il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire à un tour, le parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges est considéré comme vainqueur et, partant, est chargé de former le gouvernement.
Le Parti Libéral est appelé, ainsi, sur la base de ces résultats, à former un « gouvernement minoritaire », n’ayant pas atteint le seuil fatidique de la majorité absolue, fixé à 170 sièges, sur les 338 que compte la cambre des communes.
Une alliance avec un autre parti est envisageable, voire nécessaire pour pouvoir former une majorité, ce qui sera probablement fait, selon les observateurs et les médias locaux, avec le Nouveau Parti Démocratique (NPD).
Le NPD, considéré comme étant le grand « perdant » de ce scrutin, se trouve désormais au pied du podium électoral, avec seulement 24 sièges (15%), une perte de vitesse après « la vague orange » de 2011 et sa consécration comme troisième force politique du pays en 2015.
Le Parti des Verts du Québec est, quant à lui, classé cinquième avec seulement trois sièges.
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