AA / Istanbul / Yasin Gungor

Le président américain Donald Trump a déclaré lundi que les États-Unis étaient « très satisfaits » des développements en Syrie.

Dans un message publié sur sa plateforme Truth Social, Trump a salué « les résultats obtenus grâce au travail acharné et à la détermination » des autorités syriennes. Il a assuré que Washington « mobilise tous ses moyens » pour soutenir les efforts du gouvernement visant à bâtir « un pays stable et prospère ».

Le président américain a affirmé que l’allégement des sanctions avait facilité la transition politique en Syrie après la chute du régime de Bashar al-Assad fin 2024.

Selon lui, la levée de « sanctions très fortes et sévères » a été « véritablement appréciée par la Syrie, sa direction et son peuple ».

Plusieurs sanctions américaines ont déjà été levées, notamment la suppression de responsables syriens des listes de sanctions antiterroristes de l’ONU et des États-Unis.

La levée des mesures restantes, en particulier celles prévues par le Caesar Syria Civilian Protection Act, requiert toutefois une décision du Congrès, même si l’administration peut les suspendre pour 180 jours, comme elle l’a fait en novembre.

- Relations Syrie–Israël

Trump a également appelé à la retenue dans la région. Il a jugé « essentiel » qu’Israël entretienne « un dialogue solide et sincère » avec Damas et qu’aucune action ne vienne contrarier « l’évolution de la Syrie vers un État prospère ».

Le président américain a salué les efforts du président syrien Ahmed al-Charaa, estimant qu’il « travaille avec diligence » pour favoriser des avancées pour les deux pays. Il a évoqué « une opportunité historique pour la paix au Moyen-Orient ».

Ces déclarations interviennent alors que les opérations aériennes et terrestres israéliennes se poursuivent en Syrie. Depuis décembre 2024, Damas affirme avoir subi plus de 1 000 frappes aériennes, plus de 400 incursions transfrontalières, ainsi que la prise par Israël de la zone tampon démilitarisée du Golan, en violation de l'accord de 1974.

Charaa a indiqué qu’une paix durable avec Israël nécessite un retour aux frontières d’avant le 8 décembre.

Le dirigeant syrien s’est rendu à Washington en novembre, alors que son gouvernement cherche à élargir sa coopération régionale et internationale après plus de dix ans de conflit.

* traduit de l'anglais par Ayse Betul Akcesme