États-Unis: de nouvelles frappes contre quatre navires de narcotrafiquants présumés tuent 14 personnes
- Une personne a survécu à l'attaque et aucune force américaine n’a été blessée, a précisé Pete Hegseth
 Hişam Hac Ömer
                     Hişam Hac Ömer
                Istanbul
AA / Istanbul / Asiye Latife Yilmaz
Les États-Unis ont mené trois frappes contre quatre navires soupçonnés de transporter de la drogue dans l’est du Pacifique, tuant 14 personnes, a annoncé mardi le secrétaire à la Défense Pete Hegseth.
« Hier, sur ordre du président Trump, le département de la Guerre a mené trois frappes létales contre quatre navires exploités par des organisations terroristes désignées se livrant au trafic de stupéfiants dans l’est du Pacifique », a écrit Hegseth sur la plateforme X, basée aux Etats-Unis.
Selon le responsable, les navires étaient connus des services de renseignement, empruntaient des routes de narcotrafic identifiées et transportaient des stupéfiants.
Hegseth a indiqué que huit hommes se trouvaient à bord du premier navire touché, quatre à bord du deuxième et trois sur le troisième.
Quatorze « narco-terroristes » ont été tués et une personne a survécu, a-t-il précisé.
« Toutes les frappes ont eu lieu dans les eaux internationales et aucune force américaine n’a été blessée », a-t-il poursuivi.
Le Commandement sud des États-Unis (SOUTHCOM) a déclenché les protocoles usuels de recherche et de sauvetage (SAR) pour le rescapé ; les autorités mexicaines ont accepté de prendre en charge la coordination du sauvetage.
« Le département a passé plus de deux décennies à défendre d’autres territoires. À présent, nous défendons le nôtre », a encore écrit Hegseth, affirmant que « ces narco-terroristes ont tué plus d’Américains qu’Al-Qaïda » et qu’ils seraient « traités de la même manière ».
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la campagne de l’administration Trump contre le « narco-terrorisme », qui a déjà visé par le passé des embarcations suspectées de trafic de drogue en haute mer.
* traduit de l'anglais par Ayse Betul Akcesme
 
             
 
             
                                     
                                     
                                     
                                     
                                    