Équateur : La France condamne l’assassinat du candidat à la présidentielle Fernando Villavicencio )

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AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
La France condamne l’assassinat du candidat à l’élection présidentielle équatorienne, Fernando Villavicencio, dans un communiqué de presse publié jeudi en début d’après-midi.
Il s’agit d’un « acte barbare et (d’une) attaque contre la démocratie que nous condamnons avec la plus grande fermeté », estime le Quai d’Orsay.
« Ancien député et journaliste connu pour le travail d’investigation qu’il menait sur des cas de corruption, Fernando Villavicencio était candidat aux élections présidentielles équatoriennes prévues le 20 août prochain. Nous présentons nos condoléances aux proches de Fernando Villavicencio », conclut le communiqué.
Pour rappel, le candidat Fernando Villavicencio a été abattu mercredi alors qu'il quittait un meeting électoral au sein de l’école Anderson à Quito.
Le parquet équatorien a déclaré sur X (anciennement Twitter) que l’auteur présumé de l'attaque, blessé lors d'un échange de coups de feu avec des agents de l’ordre, a été arrêté avant de finalement décéder des suites de ses blessures.
L'attaque survient 11 jours avant l’élection présidentielle dans un pays qui traverse une crise sécuritaire sans précédent. Le 17 juillet dernier, le candidat à l'Assemblée nationale Rider Sanchez a été assassiné dans la province côtière d'Esmeraldas, et quelques jours plus tard, le maire de Manta, Agustin Intriago, a été à son tour tué dans une attaque armée.
Villavicencio avait critiqué le rôle des autorités dans la lutte contre le crime organisé et avait signalé des menaces contre sa personne.
Le président Guillermo Lasso s'est dit "indigné et choqué" par l'assassinat et a convoqué d'urgence une réunion sécuritaire.
"En sa mémoire et pour son combat, je vous assure que ce crime ne restera pas impuni", a déclaré le président équatorien.
La candidate Luisa Gonzalez, favorite des sondages pour occuper le poste de cheffe de l’Etat, a également condamné l'assassinat et suspendu son meeting électoral.
"C'est une bien triste nouvelle. Les différends politiques se résolvent par les urnes, pas par la violence. Nous sympathisons avec la famille de Fernando Villavicencio. Quand ils s’en prennent à un, ils nous touchent tous", a-t-elle fustigé.
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