Politique, Monde

À Paris, une « fontaine de sang » pour dénoncer la guerre à Gaza

-Plusieurs ONG ont mené mercredi une action symbolique à Paris, où ils ont coloré en rouge l’eau d’une fontaine pour dire « stop au bain de sang » dans la bande de Gaza assiégée par Israël

Ekip  | 28.05.2025 - Mıse À Jour : 28.05.2025
À Paris, une « fontaine de sang » pour dénoncer la guerre à Gaza Source © Robin Jehl / Greenpeace

Tunis

AA/Tunis

Plusieurs ONG ont mené mercredi une action symbolique à Paris, où ils ont coloré en rouge l’eau d’une fontaine pour dire « stop au bain de sang » dans la bande de Gaza assiégée par Israël et dénoncer la « lenteur de la France » à agir, ont rapporté des médias français.

« Stop au bain de sang », « Macron doit enfin agir » : une poignée de militants se sont donné rendez-vous en début de matinée à la fontaine des Innocents, dans la capitale française, où ils ont déversé plusieurs litres de colorant alimentaire rouge sur les marches du bassin et brandi des pancartes appelant les autorités à l’action face au désastre humanitaire à Gaza, précise Paris Match qui publie une série de photos illustrant la scène.

Cette opération organisée par Greenpeace France, Oxfam France, Amnesty International France, Médecins du Monde et Ekō vise à « dénoncer la lenteur d’action de la France face à l’urgence humanitaire absolue dans laquelle se trouve la population de Gaza », selon un communiqué, rapporte le même média.

« Les personnes à Gaza ont besoin de tout, c’est une question de survie », a rappelé Clémence Lagouardat, qui a coordonné la réponse humanitaire d’Oxfam à Gaza pendant cinq mois, dénonçant la « prolongation du blocage avec rien qui n’entre dans la bande de Gaza depuis bientôt presque trois mois », précise le même média.

« Il y a un génocide en cours et l’inaction politique devient une sorte de complicité de ce génocide. On ne peut pas dire qu’on ne savait pas, on ne peut pas dire qu’on ne voit pas ce qui se passe, on ne peut pas dire qu’on n’est pas au courant de l’ampleur des massacres […], des risques engendrés par le blocus humanitaire face à des centaines de milliers de personnes qui peuvent mourir du jour au lendemain », a dénoncé Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France cité par le média français.

Ces ONG réclament notamment aux États « ayant de l’influence sur Israël » de faire pression pour un « cessez-le-feu immédiat et durable », un « embargo complet sur les armes », un soutien aux procédures judiciaires en cours devant la Cour pénale internationale, la mise en œuvre des décisions de la Cour internationale de justice, et la « révision de l’accord d’association Union européenne-Israël », souligne Paris Match.

Plus de 54 084 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués depuis le début de la guerre génocidaire menée par Israël contre la Bande de Gaza, selon le ministère de la Santé.


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