À Munich, le vice-président américain, J.D. Vance, prononce un discours à charge contre ses alliés européens
- Pour le numéro deux de la Maison Blanche, la plus grande menace qui plane sur l’Europe n’est ‘’ni la Russie ni la Chine’’, mais ‘’le renoncement à certaines de ses valeurs les plus fondamentales’’

Germany
AA / Tunis / Majdi Ismail
Le vice-président américain, J.D. Vance a tancé, vendredi 14 février, à plusieurs reprises ses alliés européens, accusés d’étouffer la liberté d’expression et la liberté religieuse, lors de son discours prononcé à l’ouverture la Conférence de Munich sur la sécurité.
‘’À Washington, il y a un nouveau shérif en ville’’, a-t-il prévenu, devant les élites de la défense et de la diplomatie réunies chaque année dans la capitale bavaroise.
Plus que ‘’la Russie’’, ‘’la Chine’’ ou ‘’un autre acteur externe’’, a-t-il dit, ‘’ce qui m’inquiète, c’est la menace de l’intérieur, le recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales, valeurs partagées avec les Etats-Unis d’Amérique’’, rapporte l'Express.
J.D. Vance a cité en exemple l’annulation de la présidentielle en Roumanie à la suite de soupçons de manipulations par les services russes de la campagne d’un candidat d’extrême droite arrivé en tête.
Il a également évoqué le cas du Royaume-Uni, où ‘’la régression des droits de conscience’’ s’attaque selon lui aux ‘’libertés fondamentales des Britanniques religieux’’.
Le vice-président des Etats-Unis a aussi dénoncé les pressions exercées par les gouvernements européens ‘’sur les réseaux sociaux au nom de la soi-disant désinformation’’. ‘’Il ne faut pas avoir peur de son propre peuple, même quand il exprime une opinion qui n’est pas celle de ses dirigeants’’, a-t-il ajouté.
‘’Autoriser nos citoyens à exprimer leur opinion’’ rendra les démocraties ‘’encore plus fortes’’, a-t-il insisté, reprochant aux organisateurs d’avoir interdit d’accès à la Conférence de Munich des élus de ‘’partis populistes’’.
Sous la direction de Donald Trump, ‘’nous pourrons être en désaccord avec vos opinions mais nous nous battrons pour défendre votre droit de les exprimer dans l’espace public, que vous soyez d’accord ou non’’, a-t-il encore dit.
Le responsable américain a quasiment passé sous silence le sujet sur lequel il était le plus attendu : l’Ukraine et la Russie.
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