Türkİye, Mode de Vie
Turquie - Les «Lions» d’Aksaray: une race de chiens qui fait la fierté de la province
- Les éleveurs de cette race de grands chiens de la province d’Aksaray reçoivent de nombreuses demandes d’achat émanant de Chine, d’Amérique, d’Argentine et de pays européens.
Turan Kazak |
02.06.2017 - Mıse À Jour : 03.06.2017
Aksaray
AA / Aksaray (Turquie) / Turan Kazak
A Aksaray, province située dans le centre de la Turquie, Fatih Dardéch, jeune éleveur, présente ce qui fait sa plus grande fierté et celle de sa région: ses chiens Malakli.
Des chiens imposants que caractérisent une tête immense, des babines tombantes et une taille avoisinant presque 90 cm de hauteur.
Ce chien de garde, explique l’éleveur turc rencontré par Anadolu, est également connu sous le nom de « Lion de l’Anatolie » et fait l’objet d’une attention particulière ces dernières années.
« J’assure la production et l’élevage de centaines de chiens ici. Je ne ménage pas mes efforts afin d’éviter l’extinction d’une telle race », indique-t-il.
Et de poursuivre : « les chiens Malakli sont très différents des autres chiens et nécessitent qu’on s’occupe d’eux avec beaucoup d’attention, tout au long de l’année. Il faut notamment leur fournir une grande quantité de nourriture ».
« Dès leur plus jeune âge, nous leur donnons ainsi trois rations de lait et de viandes par jour. Nous vérifions également leur état de santé afin d’éviter qu’ils n’attrapent une quelconque maladie », ajoute-t-il.
Alors que les beaux jours reviennent, le jeune éleveur se souvient : « l’hiver étant très rude, j’ai dû redoubler d’effort pour assurer leur protection. Je leur donnais donc de l’eau tiède quotidiennement pour les abreuver et je faisais le tour des boucheries pour leur apporter des viandes adaptées à leur organisme ».
« D’ailleurs, cet hiver, une de mes chiennes a donné naissance à six chiots. Je les ai aussitôt placé dans un espace chaud pour les protéger, je les ai nourri quotidiennement d’œufs, de poulet et de poudre de blé. C’était un peu mes enfants », confie-t-il dans un rire.
Pour lutter contre le froid et afin que les bêtes n’attrapent pas de maladies, Dardech a même pensé à fabriquer des tapis d’herbe, sur lesquels les chiens s’allongent.
Hiver, comme été, le jeune homme s’assure que « ses lions » n’ont pas été blessés et qu’ils ont bien été nourris.
Cette race « royale », suscite d’ailleurs toutes les convoitises, et est devenue, au fil du temps « la spécificité de la région ».
Des propos confirmés par Maamer Tiberdmaz, Président de l’Association de la Croissance de la race malakli, rencontré par Anadolu.
« Il existe un véritable engouement du public turc envers cette race de chiens dont la réputation croît de jour en jour en raison, notamment, de leur taille et de leur allure qui rappellent celles du lion », commente-t-il.
« Ce succès ne s’arrêtent pas uniquement au territoire turc, puisque nous enregistrons fréquemment de nombreuses demandes émanant d’acheteurs chinois, américains, argentins et européens », précise-t-il.
Toutefois, le nombre de chiens existant actuellement à Aksaray, ne permet pas de satisfaire toutes ces demandes, révèle Tiberdmaz, pour qui, la protection de cette race, doit faire l’objet de toutes les attentions. Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
A Aksaray, province située dans le centre de la Turquie, Fatih Dardéch, jeune éleveur, présente ce qui fait sa plus grande fierté et celle de sa région: ses chiens Malakli.
Des chiens imposants que caractérisent une tête immense, des babines tombantes et une taille avoisinant presque 90 cm de hauteur.
Ce chien de garde, explique l’éleveur turc rencontré par Anadolu, est également connu sous le nom de « Lion de l’Anatolie » et fait l’objet d’une attention particulière ces dernières années.
« J’assure la production et l’élevage de centaines de chiens ici. Je ne ménage pas mes efforts afin d’éviter l’extinction d’une telle race », indique-t-il.
Et de poursuivre : « les chiens Malakli sont très différents des autres chiens et nécessitent qu’on s’occupe d’eux avec beaucoup d’attention, tout au long de l’année. Il faut notamment leur fournir une grande quantité de nourriture ».
« Dès leur plus jeune âge, nous leur donnons ainsi trois rations de lait et de viandes par jour. Nous vérifions également leur état de santé afin d’éviter qu’ils n’attrapent une quelconque maladie », ajoute-t-il.
Alors que les beaux jours reviennent, le jeune éleveur se souvient : « l’hiver étant très rude, j’ai dû redoubler d’effort pour assurer leur protection. Je leur donnais donc de l’eau tiède quotidiennement pour les abreuver et je faisais le tour des boucheries pour leur apporter des viandes adaptées à leur organisme ».
« D’ailleurs, cet hiver, une de mes chiennes a donné naissance à six chiots. Je les ai aussitôt placé dans un espace chaud pour les protéger, je les ai nourri quotidiennement d’œufs, de poulet et de poudre de blé. C’était un peu mes enfants », confie-t-il dans un rire.
Pour lutter contre le froid et afin que les bêtes n’attrapent pas de maladies, Dardech a même pensé à fabriquer des tapis d’herbe, sur lesquels les chiens s’allongent.
Hiver, comme été, le jeune homme s’assure que « ses lions » n’ont pas été blessés et qu’ils ont bien été nourris.
Cette race « royale », suscite d’ailleurs toutes les convoitises, et est devenue, au fil du temps « la spécificité de la région ».
Des propos confirmés par Maamer Tiberdmaz, Président de l’Association de la Croissance de la race malakli, rencontré par Anadolu.
« Il existe un véritable engouement du public turc envers cette race de chiens dont la réputation croît de jour en jour en raison, notamment, de leur taille et de leur allure qui rappellent celles du lion », commente-t-il.
« Ce succès ne s’arrêtent pas uniquement au territoire turc, puisque nous enregistrons fréquemment de nombreuses demandes émanant d’acheteurs chinois, américains, argentins et européens », précise-t-il.
Toutefois, le nombre de chiens existant actuellement à Aksaray, ne permet pas de satisfaire toutes ces demandes, révèle Tiberdmaz, pour qui, la protection de cette race, doit faire l’objet de toutes les attentions. Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
