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Manifestation à Abidjan contre l'homosexualité

Les protestataires appellent la Première Dame de la Côte d'Ivoire à intervenir pour protéger leurs enfants.

05.02.2014 - Mıse À Jour : 05.02.2014
Manifestation à Abidjan contre l'homosexualité

AA - Abidjan - Mohamed Compaore

La tension règne dans la zone huppée d’Abidjan suite à la présence d’homosexuels dans le quartier ou les habitants ont lancé, mercredi, un appel à Dominique Ouattara, la Première Dame de la Côte d'Ivoire pour intervenir et mettre fin à la situation.

Les habitants du quartier;  la cité Alliance d’Angré Djibi 1 accusent leur voisin, T: C:, un responsable d'une ONG,  «d’abriter des homosexuels chez lui s’exhibant sans pudeur dans le quartier», ont confié des habitants à Anadolu.

Une tentative d’enlèvement du professeur Soman, l’un des habitants du quartier à qui on repprochait son refus de la présence d’homosexuels dans la cité, a eu lieu il ya quelques jours. Les ravisseurs étaient armés et se reclamaient de la police judiciaire. Les habitants ont alors décidé de se révolter contre la présence d’homosexuels dans la villa, selon la même source.

les riverains, en majorité des femmes, s’inquiétent de l’activité menée par ce dernier dans la cité. «Nous craignons pour l’éducation de nos enfants. Ce Monsieur a loué une maison dans notre cité pour des activités peu catholiques. Il y abrite des homosexuels qui s’exhibent dans le quartier sans pudeur. Ils s’embrassent en pleine rue au vu et au su de  nos enfants qui commencent à être psychologiquement  pertubés. Et là, nous sommes très inquiets pour nos enfants. C’est pourquoi, nous avons décidé de prendre le taureau par les cornes », nous témoigne l’une des résidentes du quartier;  qui a préferé garder l'anonymat.

« La porte d’entrée principale de la maison abritant  les homosexuels donne sur un espace de jeu où se rassemblent nos enfants », indique-t-elle.

 Un autre résident, père de famille, souligne: « Nous voulons un environnement saint pour nos enfants. Nous ne pouvons pas nier aux locataires de cette villa leur apartenance sexuelle, mais qu’ils arrêtent de se donner en spectacle devant nos enfants qui sont déjà en train de se remettre des traumatismes de la grave crise post-electorale que nous venons de traverser», lance-t-il, tout en insistant sur «le pacifisme du mouvement visant à préserver les droits des habitants dans le respect de ceux des homosexuels voisins ».

Une protestataire a lancé un appel à la Première Dame de la Côte d’Ivoire, fondatrice de l'organisation "Children of Africa" . «Nous l’interpelons afin qu’elle nous vienne en aide. Nos enfants sont en danger. Figurez-vous que nos enfants nous demandent si deux hommes doivent s’embrasser. Nous n’allons pas accepter que nos efforts pour donner une éducation à nos enfants soient ruinés par des homosexuels-prostitués. Il faut que ses occupants quittent notre cité », a-t-elle dénoncé, les larmes aux yeux.

Le nombre des protestataires continuait à augmenter, mercredi, scandant: « nous ne voulons pas d'homosexuels dans notre cité », « pas question de laisser nos enfants à la mercie de cette pratique », « Homosexuels dehors »…

Notons que l’homosexualité en Côte d’Ivoire est dépénalisée, contrairement à d’autres pays d’Afrique où elle est sanctionnée (allant de la prison la peine de mort). 

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