AA / Gaza / Mohammed Majid

Le Palestinien Jassir Abou al-Saïd, propriétaire d'un «bouc à lait», a été contraint mercredi, de remettre son animal aux services d’investigation des approvisionnements dans la Bande de Gaza pour qu’ils puissent étudier son lait et déterminer s’il est comestible.

Deux mois auparavant, le biquet de Jassir Abou al-Saïd avait bizarrement commencé à développer des mamelles et a fini, contre toute attente, par donner du lait, ce qui a fait «polémique» parmi les habitants. De plus selon les autorités, l'animal représente des «risques sanitaires» pour les consommateurs de son lait. Le ministère de l'Agriture a alors émis un ordre d'exécution à l'encontre de l'animal.   

Al-Saïd a expliqué à Anadolu: «J’ai remis mon biquet aux services d’investigation des Approvisionnements pour qu’ils établissent si son lait est comestible. Ils ont promis de me le rendre sain et sauf s’il ne présentait aucun risque pour la santé.»

Abou al-Saïd a cependant affirmé que si par malheur le lait du bouc est nuisible, l’animal sera abattu.

«Le verdict tombera dimanche», a déploré al-Saïd.

Zakareya al-Kafarna, directeur des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture de la Bande de Gaza, avait déclaré, mardi à Anadolu que «l’exécution a été décidé pour éviter la polémique et prévenir d’éventuels effets dangereux sur la santé des habitants qui croient que le lait du bouc possède des vertus thérapeutiques miraculeuses».

«La production de lait est provoquée par un dérèglement hormonal chez le bouc ce qui rend le breuvage potentiellement nuisible pour la santé», avait souligné le responsable du ministère palestinien.