AA / Canakkale, Türkiye / Can Efesoy

Décrivant la situation à Gaza comme une "catastrophe", le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Winston Peters, a plaidé en faveur de la solution à deux Etats pour une paix durable au Moyen-Orient.

"Nous aspirons à une paix durable. Nous appelons de nos vœux la mise en place rapide d'une solution à deux États. Nous voulons la paix à Gaza. Nous ne pouvons pas nous contenter de regarder, de rester les bras croisés et de ne rien faire face à cette catastrophe", a déclaré Peters à Anadolu.

Concernant la mort d'enfants due aux attaques israéliennes sur Gaza, il a déclaré : "Nous condamnons toute attaque".

Peters a affirmé qu'il ne faisait pas de différence basée sur le sexe ou l'âge à cet égard, et qu'il considérait tout meurtre comme "immoral".

"Sur le plan humanitaire, nous déployons des efforts considérables pour nous assurer que nous pouvons apporter notre aide, même si nous sommes très éloignés de ces foyers de catastrophes humanitaires", a-t-il ajouté.

Peters a déclaré qu'il considérait l'attaque menée le 7 octobre par le mouvement de résistance Hamas comme du "terrorisme".

** Développer les relations économiques entre la Türkiye et la Nouvelle-Zélande

Peters a déclaré que la Nouvelle-Zélande fait beaucoup de choses en Türkiye, comme des travaux de réfection et des efforts de prévention des tremblements de terre, et travaille également dans le secteur maritime.

"Notre tâche consiste à examiner toutes les possibilités d'élargir les relations économiques. Il existe des relations culturelles et politiques avec la Türkiye. Et c'est la raison pour laquelle nous y avons passé autant de temps", a ajouté Peters.

Peters, qui est arrivé en Türkiye à l'occasion de la Journée commémorative de l'Anzac, a déclaré que pendant la période de la campagne de Canakkale, presque toutes les familles néo-zélandaises ont été affectées négativement par la guerre.

Il a ajouté que ce "désastre" de la Première Guerre mondiale a laissé des traces dans leurs mémoires.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj