AA / Ankara / Amir Latif Arain

Le Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, et le principal parti d’opposition, le Parti de l’innovation du Japon (JIP), ont convenu, lundi, de former un gouvernement de coalition, ouvrant la voie à l’accession de la dirigeante du PLD, Sanae Takaichi, au poste de première femme Première ministre du pays, a rapporté la télévision publique japonaise NHK.

L’accord a été conclu à la suite d’un entretien téléphonique entre Takaichi et le chef du JIP, Hirofumi Yoshimura, selon la même source.

Cette décision intervient après la fin du partenariat de 26 ans entre le PLD et le parti Komeito, marquant un tournant majeur dans le paysage politique japonais.

Takaichi, figure conservatrice et proche alliée de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe, est entrée dans l’histoire plus tôt ce mois-ci en devenant la première femme à la tête du PLD.

Les parlementaires doivent élire le nouveau Premier ministre mardi.

Le PLD détient 196 sièges sur les 465 que compte la Chambre basse, tandis que 233 voix sont nécessaires pour obtenir la majorité.

Le Parti démocrate constitutionnel du Japon dispose de 148 sièges, le JIP de 35, le Parti démocrate pour le peuple de 27 et le Komeito de 24.

Avec les 35 sièges du JIP, le bloc PLD–JIP totalise 231 députés, soit deux de moins que la majorité requise.

Cependant, Yuichiro Tamaki, chef du Parti démocrate pour le peuple, a exprimé samedi sa volonté de collaborer avec Takaichi sur les questions où leurs politiques convergent.

*Traduit de l’anglais par Wafae El Baghouani