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France / Mort d'Olivier Marleix : une onde de choc politique et des hommages unanimes

– L’annonce du décès du député LR à 54 ans a bouleversé toute la classe politique

Ümit Dönmez  | 07.07.2025 - Mıse À Jour : 07.07.2025
France / Mort d'Olivier Marleix : une onde de choc politique et des hommages unanimes Page Facebook officielle d’Olivier Marleix. www.facebook.com/MarleixOlivier 

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AA / Paris / Ümit Dönmez

Le député Les Républicains (LR) d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix, est mort ce lundi 7 juillet à l’âge de 54 ans.

Selon plusieurs sources concordantes citées par la presse française, l’ancien président du groupe LR à l’Assemblée nationale aurait mis fin à ses jours. Son corps a été retrouvé à son domicile. Une enquête a été ouverte pour préciser les circonstances exactes de sa disparition.

Cette nouvelle brutale a immédiatement suscité une vive émotion dans tout le paysage politique français. Le Président français Emmanuel Macron a salué la mémoire d’"un homme politique d’expérience", soulignant qu’il défendait ses idées "avec conviction". Le chef d'État a également exprimé son respect pour leurs différends "placés à la lumière de notre amour du pays", et a adressé ses condoléances à ses proches, notamment à son père, Alain Marleix, ancien secrétaire d’État.

Le Premier ministre François Bayrou a évoqué la "fragilité des êtres humains" et annoncé qu’il se rendrait ce mardi à Chartres (Eure-et-Loir), dans le département du député défunt. "Sa haute silhouette nous manquera", a-t-il confié.

Par voie de communiqué, le président du parti Les Républicains, Bruno Retailleau, a exprimé une "peine immense" et salué "la terrible nouvelle de la mort de notre cher Olivier Marleix". Le parti lui-même a rendu hommage à celui qu’il décrit comme "pilier de notre famille politique, homme de conviction, de travail et d’écoute".

D’autres figures de droite ont fait part de leur émotion. L'ancien président Nicolas Sarkozy a souligné l’importance de Marleix à ses côtés lorsqu’il était chef d'État, le qualifiant de "soutien fidèle". La Présidente du Conseil régional d''îÎe-de-France, Valérie Pécresse, "bouleversée", a parlé d’un "homme de convictions, gaulliste et républicain engagé". Christian Estrosi a regretté la perte d’un "vrai gaulliste", saluant un "homme courageux, engagé, éclairé".

L’Assemblée nationale a suspendu sa séance en cours après l’annonce du décès. Naïma Moutchou, qui présidait les débats, a interrompu la discussion "par décence et par respect". Une minute de silence a été observée peu après par l’ensemble des députés présents. Un hommage officiel est prévu mardi à 15 heures, en présence de la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et du Premier ministre François Bayrou.

Les hommages ont également traversé les clivages politiques. Marine Le Pen a rappelé qu’il était "un élu de terrain, rigoureux". Jean-Luc Mélenchon a salué "un adversaire honorable et respecté" et souligné leur "dialogue sincère" autour de la souveraineté nationale. Le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, a évoqué une "voix singulière", tandis que Sandrine Rousseau, sur Bluesky, a adressé ses pensées à ses proches en écrivant : "Il n’était pas de ceux qui avaient franchi le Rubicon."

François Hollande a salué "un homme de convictions" dont la fidélité à son parti "ne le détournait pas du respect des idées qui n’étaient pas les siennes".

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