Israël : "Pas de paix avec les Palestiniens tant qu'Abbas reste au pouvoir"
C’est ce qui ressort du représentant israélien permanent à l’ONU, Danny Danon, lors de la réunion du Conseil de sécurité consacrée à l'examen du prétendu "Accord du siècle"

New York
AA/New York/ Mohamed Tarek
Le représentant israélien permanent à l’Organisation des Nations Unies, Danny Danon, a appelé, mardi, à la nécessité de limoger Mahmoud Abbas du poste de chef de l’Autorité palestinienne.
Danon a considéré, dans une déclaration aux journalistes au siège de l’ONU à New York, qu’ « il n’est pas possible de parvenir à la paix avec les Palestiniens tant qu’Abbas reste au pouvoir».
La déclaration de Danon intervient quelques instants avant le démarrage de la réunion du Conseil de sécurité, tenue au siège de l’ONU et consacrée à l'examen du prétendu plan américain pour la paix, connu sous l'appellation «Accord du siècle ».
Le représentant israélien a repris ses propos lors de la réunion et a souligné, devant les membres du Conseil de sécurité, que « le processus de paix n’est pas réalisable tant qu’Abbas est président » et que « les Palestiniens ne peuvent progresser dans ce processus qu’après la démission de Mahmoud Abbas ».
Il a ajouté que « si Abbas était sincère dans ses appels à la paix, il se serait orienté vers Israël pour relancer les négociations, comme l’avait fait l’ancien président égyptien défunt, Anouar al-Sadate, lorsqu’il s’était exprimé devant la Knesset (parlement israélien) ».
Au début de la réunion du Conseil de sécurité, Mahmoud Abbas avait assuré que la poursuite de l’occupation israélienne entravera l’instauration de la paix « qui est toujours possible entre les peuples palestinien et israélien ».
Le 28 janvier dernier, le président américain, Donald Trump, avait annoncé le prétendu "Accord du siècle", mardi, lors d'une conférence de presse à Washington, en présence du Premier ministre israélien sortant Benyamin Netanyahu.
Le plan américain prévoit la création d'un État palestinien sous la forme d'un archipel relié par des ponts et des tunnels et de faire de la ville de Jérusalem la capitale “indivisible” d'Israël.
Les palestiniens, la Ligue des Etats arabes, l’Organisation de la Coopération islamique, l’Union africaine, et de nombreux pays, au premier rang desquels figure la Turquie, ont rejeté ce plan qui ne « satisfait pas le minimum des droits et aspirations légitimes du peuple palestinien et est contraire aux référentiels du processus de paix ».
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