AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

Le chantier de la mosquée d’Angers (ouest de la France) a été tagué et l’inscription « justice pour Thomas » a été retrouvée sur une palissade, selon une information révélée jeudi par le journal Ouest-France.

« Pourquoi faire cet amalgame entre la religion et cet acte abominable que nous condamnons tous ? C’est inadmissible, on ne comprend pas », a réagi le président de l’association des musulmans d’Angers, Mohamed Briwa, auprès du quotidien régional, indiquant qu’une plainte a été déposée.

Ce nouvel épisode intervient alors que la mort de Thomas, 16 ans, tué en marge d’une fête de village à Crepol, suscite des crispations identitaires dans tout le pays.

L’ultradroite, qui capitalise sur ce drame, crie à la « guerre de civilisation » après avoir révélé que les suspects, habitants Romans-sur-Isère, sont d’origine maghrébine.

Depuis les faits, les mosquées de Valence ou encore de Cherbourg, ont notamment été visées par des tags, menaces de morts et injures.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait condamné les faits, assurant que les autorités sont mobilisées pour retrouver les auteurs et les traduire en justice.