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Gaza: le bilan des morts dépasse 64 750 alors qu’Israël poursuit sa guerre génocidaire contre les Palestiniens

- Le ministère de la Santé annonce 38 morts supplémentaires en 24 heures, parmi lesquelles des personnes en quête d’aide humanitaire; le nombre de décès liés à la famine s’élève à 413

Tarek Chouiref  | 12.09.2025 - Mıse À Jour : 12.09.2025
Gaza: le bilan des morts dépasse 64 750 alors qu’Israël poursuit sa guerre génocidaire contre les Palestiniens

Istanbul

AA / Istanbul / Tarek Chouiref

Au moins 64 756 Palestiniens ont été tués dans la guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza depuis octobre 2023, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.

Dans un communiqué, le ministère a indiqué que 38 dépouilles, dont deux dégagées des décombres, ont été transférées vers les hôpitaux au cours des dernières 24 heures, tandis que 200 blessés y ont également été admis. Le nombre total de blessés atteint désormais 164 059.

« De nombreuses victimes sont encore piégées sous les gravats ou sur les routes, les secouristes n’étant pas en mesure de les atteindre », a-t-il précisé.

Le ministère a par ailleurs signalé que 14 Palestiniens ont été tués et 143 autres blessés par des tirs israéliens alors qu’ils tentaient d’accéder à l’aide humanitaire au cours des dernières 24 heures.

Depuis le 27 mai, 2 479 Palestiniens ont ainsi perdu la vie et plus de 18 091 autres ont été blessés à la recherche d'aide humanitaire.

Deux Palestiniens supplémentaires, dont un enfant, sont également morts de malnutrition au cours des dernières 24 heures, portant à 413 le nombre de décès liés à la faim depuis octobre 2023, dont 143 enfants.

Depuis le 2 mars, les autorités israéliennes maintiennent la fermeture totale de tous les points de passage de Gaza, plongeant les 2,4 millions d’habitants du territoire dans la famine.

Le ministère a indiqué qu’au moins 12 206 Palestiniens ont été tués et 52 018 blessés depuis le 18 mars, date à laquelle Israël a repris son offensive contre Gaza, rompant un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu en janvier.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également l’objet d’une procédure devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour génocide dans le cadre de son offensive contre l’enclave palestinienne.

* traduit de l'anglais par Ayse Betul Akcesme

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