AA / Montréal / Hatem Kattou

Le Premier ministre de la province canadienne de la Colombie-Britannique (ouest), John Horgan, a annoncé, mardi, en fin de matinée, sa démission de son poste, pour des motifs de santé, ont rapporté les médias locaux.

Horgan, qui a fait cette déclaration à la sortie d’une réunion du gouvernement provincial, a indiqué que cette démission sera en vigueur à l’automne prochain, afin que sa formation politique, le Nouveau Parti démocratique (NPD), puisse élire un nouveau chef.

Atteint d’un cancer de la gorge, l’homme politique qui dirige la province canadienne, située dans l’extrême ouest du pays, depuis 2017, a, toutefois, indiqué qu’Il continuera à assurer son mandat de député provincial, sans pour autant se présenter au prochain scrutin, prévu en 2024.

En rémission, Horgan dit avoir consulté son épouse et pris en compte son « énergie affectée par le cancer de la gorge, pour prendre cette décision difficile ».

« Il est temps de laisser la place à une autre génération », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Je sais qu'il y aura beaucoup de temps pour parler du passé ».

Il a, par ailleurs, affirmé, en défendant le bilan de son gouvernement : « Nous avons été un gouvernement réactif (…) Nous avons systématiquement abordé les problèmes ».

Horgan dit aussi avoir « des regrets, et des réussites », tout en se félicitant que son cabinet se soit « concentré sur les questions qui comptent pour les (Britanno-Colombiens) ».

D’une superficie de près d’un million de kilomètres carrés, la province de la Colombie-Britannique compte une population de cinq millions d’habitants.