
AA/ Le Caire
Le ministère soudanais du Pétrole a demandé à l’Autorité égyptienne du pétrole le report de la mise en œuvre de l’accord de raffinage de 600 mille barils du brut irakien par la raffinerie égyptienne « MEDOR » pour le compte du Soudan, selon un responsable égyptien.
Dans une déclaration à Anadolu, sous couvert d’anonymat, le responsable égyptien a expliqué que le Soudan et l’Irak ne sont pas parvenus à choisir une banque reconnue par l’ONU qui sera chargé de déterminer la valeur du brut irakien, mentionnant que ce report sera pour une courte période.
Le contrat signé par Medor et le la partie soudanaise entre en vigueur à partir du mois de juin courant. Malgré les facilités accordées par l’Irak au profit du Soudan, les obstacles bancaires ont entravé l’application de cet accord.
En octobre dernier, l’Irak a accepté de livrer du pétrole au Soudan avec une facilité de paiement d’une année, à compter de la date de la livraison.
Le Soudan a été dépossédé de 75% de ses champs pétroliers après la sécession du Soudan du Sud, ce qui lui a couté une diminution de plus de 50% de ses recettes budgétaires.