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"Wamba", premier film du réalisateur camerounais Tchouta au festival "Yarha 2014"

14.11.2014 - Mıse À Jour : 14.11.2014
"Wamba", premier film du réalisateur camerounais Tchouta au festival "Yarha 2014"

AA/ Yaoundé/ Anne Mireille Nzouankeu

Wamba : c’est le nom du premier film à l’histoire captivante du réalisateur camerounais Yves Tchouta diffusé jeudi à Yaoundé, dans le cadre du festival international « Yarha 2014 ». La trame du film se déroule en 1990 au Kenya.

Wamba, un jeune Kenyan vient de perdre ses parents décédés d’une maladie mystérieuse. Peinant à comprendre la réalité des choses, les habitants du quartier finissent par admettre que Wamba est un sorcier. Dans sa quête sur l’origine du décès de ses parents, Wamba découvre le Sida. Une maladie encore peu connue à l’époque mais qui fait des ravages dans son quartier y compris auprès de ses proches. Seul contre tous, le héros se bat pour faire comprendre que le Sida n’est ni un sort ni une maladie mystique et surtout, qu’en prenant quelques précautions, on peut éviter cette maladie.

L’histoire est captivante. Le film est plein d’émotions. Il éduque de manière ludique sur la prévention de la transmission du VIH/Sida et s’achève sur une note d’espoir. Exactement le type de films que le festival Yarha 2014 veut promouvoir afin de réconcilier le public avec le cinéma.

Ce festival international se tient à Yaoundé, la capitale du Cameroun, au moment où le pays traverse une mauvaise passe culturelle. Toutes les salles de cinéma du pays ont fermé, l’industrie cinématographique est peu structurée, et les rares productions ne sont pas toujours de bonne qualité.

L’un des objectifs de  Yarha 2014 est de «  donner aux jeunes réalisateurs et metteurs en scène d’Afrique centrale, un espace de diffusion et de promotion de leurs œuvres et une possibilité d’accéder au marché international », explique à l’agence Anadolu Sylvie Nwet, membre de l’organisation du festival. « Le contact avec les jeunes réalisateurs des autres régions d’Afrique, d’Europe et d’Amérique leur permettra de confronter leurs expériences et de mieux appréhender la suite de leur carrière », pense Nwet.

En plus des projections cinématographiques gratuites des premiers films des réalisateurs célèbres, le festival propose d’autres activités telles que des formations destinées aux promoteurs culturels d’Afrique centrale pour leur apprendre le management des évènements culturels.  Yarha 2014 propose également une compétition qui permettra à six cinéastes camerounais de réaliser six courts métrages en sept jours, sur le thème « Moi, enfant de la rue». 

Ce festival international qui a commencé le 10 novembre dernier s’achève à la fin de la semaine.

 
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