Culture et Arts

Le couscous fait son entrée au patrimoine immatériel de l'Unesco

-La Tunisie, l'Algérie, la Mauritanie et le Maroc ont porté ensemble le dossier « Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous »

Wejden Jlassi  | 17.12.2020 - Mıse À Jour : 17.12.2020
Le couscous fait son entrée au patrimoine immatériel de l'Unesco

Tunisia

AA/Tunis

Le couscous et la pêche à la charfia ont été inscrits mercredi au patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

C'est ce qui ressort d'un communiqué rendu public par l'Institut National du Patrimoine (établissement public tunisien), à l'issue de la réunion du comité du patrimoine de l'Unesco, sous la présidence de la Jamaïque.

Réuni par visioconférence à Paris, le comité a approuvé le dossier conjointement porté par la Tunisie, l'Algérie, la Mauritanie, et le Maroc tout en saluant cette inscription "multinationale" qui "rapproche les peuples et les cultures".

«Aujourd'hui, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO a approuvé le dossier « Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous » porté par la Tunisie, l’Algérie, la Mauritanie et le Maroc. Le même comité a également approuvé la pêche à la Charfia, une méthode ancestrale, tunisienne de pêche", lit-on dans ledit communiqué.

Il est à rappeler qu'en mars 2019, la Tunisie, le Maroc, la Mauritanie et l'Algérie ont présenté une candidature commune à l'UNESCO pour l’inscription du couscous, plat emblématique et identitaire du Maghreb, à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

D'autre part, la Tunisie avait, dans la même année, soumis un dossier à l'UNESCO pour l'inscription de la pêche à la Charfia. Une méthode de pêche traditionnelle remontant à plusieurs siècles et pratiquée largement dans l'archipel tunisien des Kerkennah mais aussi à Djerba.

Dans des déclarations précédentes relayées par des médias tunisiens, l'ambassadeur délégué permanent de la Tunisie auprès de l’UNESCO, Ghazi Gherairi, avait déclaré que son pays oeuvrait depuis un certain temps, en coordination avec les représentants des pays du Maghreb à l'UNESCO, pour inclure le couscous dans le patrimoine culturel de l'Humanité.

"On le prépare très souvent, au moins une fois par semaine. C'est surtout un plat que l'on retrouve dans les grands moments de fête ou de deuil et qui est accompagné à la fois de solennité quand il le faut et de décontraction quand il le faut aussi. C'est le plat des pauvres et des très riches, des villes et de la campagne et c'est en cela qu'il s'agit d'un élément marqueur de l'identité maghrébine", a expliqué le diplomate tunisien.

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi




Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.