L'épouse du prince Harry, Meghan Markle, tire à boulets rouges sur la famille royale
-Des membres de la famille royale britannique s'étaient inquiétés, selon elle, de la couleur de peau qu'allait avoir son fils avec le prince Harry. Des propos qui ont été rejetés par la ministre britannique chargée de l'Enfance.
İngiltere
AA/Londres
L’épouse du prince Harry, Meghan Markle, a tiré à boulets rouges sur la famille royale britannique, l'accusant de racisme, de mensonges, et de l'avoir poussée au bord du suicide.
L'épouse métisse du prince Harry, s'est confiée à la célèbre animatrice Oprah Winfrey, dans une interview diffusée, dimanche soir, sur la chaîne américaine CBS et qui devrait être rediffusée, lundi, au Royaume-Uni sur la chaîne ITV.
Meghan Markle a affirmé qu'elle avait eu des pensées suicidaires, déplorant s'être vu refuser la prise en charge médicale qu'elle demandait parce que ce ne serait "pas bon" pour l'image de l'institution.
"Je ne voulais tout simplement plus être en vie. Et c'étaient des pensées constantes, terrifiantes, réelles et très claires. Je me souviens comment Harry me serrait dans ses bras," a-t-elle expliqué, émue aux larmes.
A cet égard, elle a indiqué qu'avant la naissance de son fils "Archie", certains membres de la famille royale estimaient qu'il ne devrait pas recevoir de titre de noblesse, évoquant des "inquiétudes" sur sa couleur de peau.
Concernant sa relation avec sa belle-sœur, Kate Middleton, épouse du prince William, Meghan Markle a déclaré que cette dernière «la faisait pleurer avant son mariage».
Au cours de cet entretien, des membres de la famille royale, y compris le prince Charles, ont été publiquement critiqués par Harry et Meghan. Cependant, le couple n'a pas attaqué la reine Elizabeth II.
Harry et Meghan avaient annoncé en janvier 2020 leur décision de renoncer à leur rôle de premier plan au sein de la famille royale et de se mettre en retrait du palais de Buckingham.
Le prince Harry, 36 ans, a déclaré que cette décision a été prise en raison d'un manque de compréhension et afin d'éviter que l'histoire ne se répète, faisant allusion à la mort de sa mère, princesse Diana, en 1997.
Il est à noter que le palais de Buckingham n'a pas commenté l'interview jusqu'à présent.
Néanmoins, la ministre britannique chargée de l'Enfance, Vicky Ford, a réfuté les allégations de Markle selon lesquelles son enfant était victime de racisme en raison de sa couleur de peau.
"Il n'y a aucune place pour le racisme dans notre société", a-t-elle lancé dans une déclaration à Sky News.
*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi
