Festival turc à Chicago : les visiteurs découvrent l’"hospitalité turque"
- « Tout le monde a été tellement accueillant et humble, c’était vraiment agréable ici », a lancé l'une des participantes.

United States
AA / Chicago / Ayse Betul Akcesme et Ahmet Salih Alacaci
Le festival turc, qui a débuté vendredi à Chicago, a continué à séduire un large public au cours de sa deuxième journée, samedi.
L’un des plus grands événements dédiés à la culture turque en Amérique du Nord, ce festival met en lumière la richesse et la diversité du patrimoine turc et anatolien à travers l’artisanat, la musique, la gastronomie et bien d’autres animations.
La deuxième édition du festival se déroule cette année encore au Donald E. Stephens Convention Center, situé dans le quartier de Rosemont.
Parmi les visiteurs venus profiter de cette ambiance festive, Tarik Arikan. Sur place, avec sa compagne, il explique avoir découvert l’événement via les réseaux sociaux. Pour lui, c’était une belle occasion de partager un pan de ses racines culturelles.
« Cela fait six ans que nous sommes ensemble, et pour mon 30e anniversaire, au lieu de partir en Türkiye, nous avons choisi de venir ici. Nous avons même pu voir mon père, cela a été un peu comme faire d’une pierre deux coups. Ça a été une très belle expérience », a-t-il confié avec enthousiasme.
Ce qu’il a particulièrement apprécié, ce sont les stands d’artisanat traditionnel turc, où il a découvert des objets uniques, réalisés avec soin et porteurs d’une forte valeur artistique. Sa compagne, quant à elle, a été sensible à l’atmosphère chaleureuse et accueillante du festival.
« Tout le monde a été tellement accueillant et humble, c’était vraiment agréable ici », a-t-elle témoigné.
Fier de cette hospitalité typiquement turque, Tarik a ajouté : « C’est l’hospitalité turque ! Ils nous ont offert des loukoums, du thé turc et d’autres douceurs. Elle a particulièrement aimé les vêtements traditionnels pour femmes que l’on a trouvés ici. »
Un peu plus loin, Zuhair Ahmet, vêtu d’un costume traditionnel de l’époque ottomane, partage son attachement profond à la culture turque.
« J’adore la Türkiye et j’y ai vécu trois mois l’année dernière. J’y suis retourné plusieurs fois depuis. J’aime tout à propos de ce pays », déclare-t-il avec conviction.
Musulman pratiquant, Zuhair souligne également l’importance historique des empires ottoman et seldjoukide.
« Ils ont joué un rôle essentiel dans la préservation du monde islamique pendant des siècles. Je pense que beaucoup de musulmans aujourd’hui ne réalisent pas à quel point cette histoire est précieuse. Pour moi, cela a une signification particulière. »
Selon lui, c’est avant tout l’art qui confère à la Türkiye sa beauté intemporelle.
« La culture turque en elle-même est tellement belle. Il y a des millions de choses à découvrir. C’est l’art qui rend ce pays si beau, depuis toujours. »
Le seul petit regret pour Zuhair a été l’absence d’un atelier consacré à la céramique traditionnelle d’İznik. « J’adore l'İznik. J’aimerais tellement qu’il y ait un atelier ou quelque chose autour de ça ici. »
Jessica Guzlas, une autre visiteuse, a elle aussi été attirée par le festival après avoir vu des publicités sur les réseaux sociaux.
« À part aller dans quelques restaurants moyen-orientaux pour manger du houmous et du 'baba ghanoush', je n’ai pas vraiment eu d’expérience liée à la culture turque. Mais pas mal de mes amis ont voyagé en Türkiye, et ça m’a rendue curieuse », explique-t-elle.
Une curiosité notamment éveillée par un intérêt grandissant pour les tapis turcs anciens. « Quelqu’un m’a montré un tapis en me disant qu’il avait été tissé à la main en Türkiye. Les motifs et le savoir-faire étaient incroyables. Je me suis dit : je veux voir ces artisans de mes propres yeux. »
Végane, Jessica admet ne pas avoir trouvé beaucoup d’options culinaires adaptées à son régime, mais cela ne l’a pas empêchée d’apprécier d’autres aspects du festival.
« J’adore les animations, surtout les costumes. Les tenues portées par les hommes et les femmes sont fascinantes. J’ai fait un peu de mannequinat, donc la mode, ça me parle. »
Elle a également salué la prestation de la fanfare ottomane, un moment fort du festival selon elle : « Le groupe était phénoménal, et leurs costumes aussi sont superbes. »
L’Agence Anadolu (AA) est le partenaire international en communication de l’événement qui prend fin dimanche.