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Cambriolage du Louvre : une femme mise en examen pour complicité de vol en bande organisée

- La suspecte est accusée d’avoir participé à la préparation du vol des joyaux de la Couronne, estimés à 88 millions d’euros.

Ümit Dönmez  | 01.11.2025 - Mıse À Jour : 03.11.2025
Cambriolage du Louvre : une femme mise en examen pour complicité de vol en bande organisée

Ile-de-France

AA / Paris / Ümit Dönmez


Une femme de 38 ans a été mise en examen samedi 1ᵉʳ novembre pour complicité de vol en bande organisée et association de malfaiteurs en vue d’un crime, dans le cadre de l’enquête sur le cambriolage du musée du Louvre.

Selon une source judiciaire citée par BFMTV, la suspecte a comparu dans l’après-midi devant un juge des libertés et de la détention, qui devait statuer sur sa mise en détention provisoire, requise par le parquet de Paris.

Un autre suspect, interpellé dans la même vague d’arrestations, faisait également l’objet d’un défèrement en vue d’une mise en examen. Plusieurs gardes à vue ont été levées depuis jeudi, et l’une des cinq personnes arrêtées a été remise en liberté sans poursuites, selon la presse française.

Ces nouvelles mises en cause s’ajoutent à celles de deux hommes âgés de 34 et 39 ans, interpellés le 25 octobre et depuis écroués pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs. Selon la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, ils sont soupçonnés d’avoir pénétré dans la galerie d’Apollon pour s’emparer des bijoux. Les deux hommes ont partiellement reconnu les faits.

Le butin, composé de huit pièces exceptionnelles, reste introuvable. Il comprend notamment un diadème de l’impératrice Eugénie, un collier et des boucles d’oreilles des collections Marie-Louise, Marie-Amélie et Hortense, ainsi que deux broches, dont un reliquaire. « Ces joyaux sont désormais invendables, quiconque les achèterait se rendrait coupable de recel », avait averti mercredi Laure Beccuau, appelant à leur restitution.

Pour rappel, le 19 octobre 2025, quatre individus déguisés en ouvriers avaient pénétré dans la galerie d’Apollon du Louvre à l’aide d’une nacelle élévatrice, avant de briser deux vitrines et de dérober en moins de huit minutes près de 88 millions d’euros de bijoux de la Couronne. L’enquête, confiée à la brigade de répression du banditisme (BRB), a depuis conduit à plusieurs arrestations.

Face aux critiques sur la sécurité du musée, la ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé la mise en place de dispositifs anti-intrusion et anti-voiture bélier avant fin 2025, ainsi qu’une réorganisation de la sûreté interne du Louvre.


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