L’Algérie confirme officiellement le crash du vol AH5017
« L’avion n’a pas eu de problème techniques. Il avait été soumis à un examen technique quelques jours plus tôt en France.» (Ministre algérien des AE)

AA/Alger (Algérie)/ Abderrazek Ben Abdullah
L’Algérie a officiellement confirmé, vendredi matin, qu’un avion affrété par sa compagnie aérienne nationale, Air Algérie, s’est écrasé, jeudi, près de la frontière entre le Burkina Faso et le Mali.
Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a ainsi confirmé les informations circulant déjà sur l’accident de l’avion.
Lamamra a indiqué que des passagers originaires de treize différent pays étaient à bord du vol et que les équipes de recherche et de sauvetage avaient réussi à localiser le lieu où se trouvait l’épave de l’avion.
« L’avion n’a pas eu de problème techniques. Il avait été soumis à un examen technique quelques jours plus tôt en France » a affirmé Lamamra.
Le chef de la diplomatie algérienne a, par ailleurs, déclaré que toutes les parties au Mali, y compris les groupes dissidents de ce turbulent pays de l’Afrique de l’Ouest, ont coopéré avec les autorités algériennes dans leurs recherches.
Le ministre algérien des Transports, Amar Ghoul, avait déclaré, plus tôt, que des équipes de recherche spécialisées étaient en train d’enquêter sur des informations qu’elles avaient obtenues d’habitants du nord du Mali. Ces derniers avaient affirmé avoir vu l’épave d’un avion à proximité de la ville malienne de Djibo.
Jeudi, Air Algérie avait déclaré avoir perdu le contact avec le vol AH 5017 qui s’était envolé de Ouagadougou, au Burkina Faso, et se dirigeait vers Algers.
L’avion transportant à son bord 116 passagers, dont 50 français, et six membres d’équipage.
Les contrôleurs aériens avaient également expliqué que le dernier contact avec l’avion s’était déroulé 50 min après le décollage.
D’après la chaîne télévisée américaine, spécialisée dans la prévision météorologique, Weather Channel, le vol AH 5017 a pénétré dans une zone orageuse avec « de puissantes rafales de vents et une activité électrique élevée », peu de temps après son décollage.