AA - Paris - Hamza Gedikoğlu

La Cour d'appel de Paris a décidé, jeudi, la libération sous bracelet électronique de Jérôme Kerviel, l'ex-courtier français, qui avait été condamné à trois ans ferme, pour avoir causé une perte de 5 milliards d'euros en 2008 à la Société Générale.

La Cour de cassation s'est décidée, au mois de mars, sur le sort de Jérôme Kerviel, et a confirmé sa condamnation à une peine d'emprisonnement de 3 ans ferme, mais elle a cassé l'octroi de dommages et intérêts à hauteur de 5 milliards d'euros. Puis l'affaire avait été renvoyée devant la cour d'appel de Versaille. 

Kerviel était accusé d'avoir provoqué une perte de 5 milliards d'euros en 2008 à la Société Générale, la deuxième plus grande banque française. La cour d'appel de Paris avait condamné l'ex-courtier à 5 ans de prison dont 3 ferme.

Face aux accusations, Kerviel s'était défendu en indiquant que la marge d'erreur était grande dans le métier de courtier financier et que la banque était au courant des opérations qu'il effectuait.

Kerviel était condamné à une amende sans précédent en France. L'ex-courtier, dont le salaire s'élevait à 2 500 euros, n'aurait pu payer les dommages et intérêts de 5 milliards d'euros que dans approximativement 17 000 ans, si cette amende record avait été confirmée.