AA/ Bangui/ Sylvestre Krock

27 personnes ont trouvé la mort dans l’effondrement d’une mine d’or contrôlée par l’ex-coalition rebelle Seleka, jeudi à Ndassima, localité située au centre de la République Centrafricaine, a confirmé samedi à Anadolu, le porte-parole de l’état-major Seleka, Ahmadinejad Ibrahim.

« 25 corps ont pu être extraits de la mine, en revanche 2 corps sont toujours ensevelis », a déclaré le porte-parole sans confirmer si les corps pourront être récupérés dans la journée de samedi.

Selon Ndakossi Ancelme, un commerçant ambulant de Ndassima joint par téléphone, « les jeunes miniers sont entrés très tôt jeudi matin dans la mine pour exploiter de l’or ».

« Comme il a beaucoup plu, la terre s’est affaissée, ce qui a provoqué ce tragique éboulement » a-t-il déclaré, précisant que les fortes pluies se multipliaient en ce moment dans la zone.

L’effondrement d’une mine d’or dû également à de fortes pluies, avait déjà fait 52 morts en 2013, toujours à Ndassima.  L’ex-président Michel Djotodia avait alors décrété un deuil national de 3 jours sur l’ensemble du territoire centrafricain.

En 2013, suite à une offensive menée au mois de janvier, les rebelles du Séléka étaient parvenus à prendre le contrôle de la mine de Ndassima.  Avant cette occupation, la mine  était exploitée par Aurafrique, filiale de la société canadienne Axmin.