Union africaine : Un sommet contre la corruption
- Le Président français, Emmanuel Macron, invité spécial du sommet

Tunisia
AA / Tunis
La capitale mauritanienne Nouakchott accueillera les 1er et 2 juillet la 31ème session du sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union Africaine, a-t-on appris de sources concordantes.
Une trentaine de dirigeants africains ont déjà confirmé leur participation a déclaré aux médias le porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh, lors d’un point de presse de présentation tenu en prélude de ce sommet.
54 délégations sont également attendues à cette occasion.
Pour bien s’y préparer, la Mauritanie a déjà construit un luxueux palais des congrès, Al-Mourabitoune, ont rapporté plusieurs médias panafricains.
Le sommet est placé sous le signe de la lutte contre la corruption. Toutefois, plusieurs autres thèmes seront débattus par les participants, à savoir, la zone de libre-échange africaine, la force G5 Sahel, les réfugiés, la situation humanitaire et la sécurité alimentaire, a rapporté le site 360afrique.
A l’occasion de l’ouverture des travaux du Comité des représentants permanents de l’UA (Corep), lundi, en préparation du sommet, Hope Tumukunde, présidente de la 36ème session du Corep et ambassadrice du Rwanda auprès de l’UA, a salué le choix du thème sur la corruption pour le sommet de Nouakchott.
Elle a expliqué qu’il s’agirait « d’un processus durable », nécessitant « la mise en place d’une feuille de route pour éradiquer le phénomène en Afrique ». Ces propos ont été rapportés par l’Agence de presse Africaine (APA).
Parmi les présidents attendus lors de ce sommet, la participation du président français Emmanuel Macron a été largement analysée, notamment par les médias francophones.
Macron est « l’invité spécial » de ce sommet a rapporté l’Agence d’information d’Afrique centrale.
C’est « le voyage de la dernière chance » pour la force G5 Sahel a titré « Intelligence africaine », annonçant une réunion en marge du sommet, des dirigeants des cinq pays de cette force (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), dont le démarrage était prévu en mars, mais a dû être retardé pour non bouclage du budget.
La visite de Macron intervient après 21 ans de celle de Jacques Chirac. « Peu de pays africains, ayant des liens historiques avec la France, auront attendu aussi longtemps » a commenté Mondafrique, rappelant les enjeux et les liens entre la France et la Mauritanie.
Le dernier sommet de l’UA a eu lieu en janvier Addis-Abeba avec la participation de 22 chefs d’Etats et de gouvernements.