Tunisie: Saïed discute avec d'anciens chefs du gouvernement de la crise politique dans le pays
- D’après les déclarations d’une source à la présidence de la République tunisienne à l’Agence Anadolu

Tunisia
AA / Tunisie
Le président tunisien Kaïs Saïed s'est entretenu, ce mardi, avec les anciens chefs du gouvernement de la crise politique, sociale et économique que traverse le pays.
Une source à la présidence de la République tunisienne a déclaré, sous couvert d’anonymat, à l’Agence Anadolu que Saïed "a discuté avec d'anciens chefs du gouvernement de la crise politique, sociale et économique que traverse le pays", soulignant que le président tunisien "tente de trouver des solutions".
Et d’ajouter que la réunion "se poursuit jusqu'à présent (à 12 h 30 GMT)".
La source n'a pas mentionné les identités des anciens chefs de gouvernement qui se sont réunis avec Saïed.
Depuis les élections d'octobre 2011, Hamadi Jebali a pris la tête du gouvernement (décembre 2011-février 2013), suivi par Ali Larayedh (mars 2012-janvier 2014) et Mahdi Jomaa (janvier 2013-février 2015).
Le poste de chef du gouvernement tunisien a également été assumé par Habib Essid (janvier 2015 - août 2016), par Youssef Chahed (août 2016 - février 2020) et par Elyes Fakhfakh (février 2020 - juillet 2020). Quant à Hichem Mechichi, il assume cette fonction depuis septembre 2020, à ce jour.
La Tunisie traverse une crise politique en raison des divergences entre le président Saïed et le chef du gouvernement actuel Mechichi, en raison d'un remaniement ministériel annoncé par ce dernier le 16 janvier dernier.
Bien que le Parlement ait approuvé le remaniement ministériel, Saïed a refusé d'inviter les nouveaux ministres à prêter le serment constitutionnel au palais de Carthage, estimant que le remaniement était entaché de "violations", des propos contestés par Hicham Mechichi.
La Tunisie est également le théâtre, depuis une semaine, d’une vague de protestations populaires dont les premières étincelles ont éclaté dans le quartier populaire de Sidi Hussein en raison de la « violence » exercées par les forces de l’ordre contre un jeune tunisien. Les manifestations se sont par la suite étendues au quartier al-Intilaka et au quartier al-Tadhamon dans la banlieue ouest de la capitale, Tunis.
* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.
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