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Une vingtaine d'agents des forces de sécurité togolaises ont écopés de sanctions pour des délits de droit communs durant les cinq derniers mois, a appris Anadolu, mardi, auprès de la direction de la Communication du ministère de la Sécurité et de la protection civile.

La vingtaine d'agents sanctionnés sont accusés de délits de droit communs, selon la même source.

Les sanctions vont de l’arrêt de travail jusqu'à l'emprisonnement en passant par la mise hors de circuit temporaire, ont indiqué à Anadolu des sources sécuritaires qui ont préféré garder l'anonymat.

« Les agents véreux, nous les sanctionnons et je peux vous dire que depuis le début de l’année 2017, plus de 20 agents ont été déjà sanctionnées » avait déclaré, jeudi dernier, le Colonel Yark Damehame, ministre togolais de la Sécurité et de la protection civile.

Le ministre animait une conférence de presse sur la situation sécuritaire au Togo pour la période allant du 1er Janvier au 11 Juin de l’an 2017.

Ces sanctions sont la preuve d l'engagement du gouvernement togolais à assainir les rangs des forces de sécurité , avait-il précisé, ajoutant que ces mesures visent notamment à dissuader d’éventuels autres agents qui seraient tentés de commettre les mêmes fautes.

Le ministre de la Sécurité avait, en outre, été convoqué, la semaine dernière à l’Assemblée nationale togolaise pour répondre aux questions des députés concernant "la répression des manifestants par les forces de l’ordre".

Les forces togolaises(gendarmerie et police) sont, souvent, accusées par la population de nombre de forfaits, notamment d'escroquerie, de courses poursuites, de vol...