Afrique
Togo / Présidentielle : Jean-Pierre Fabre dénonce un coup de force électoral
- Les résultats provisoires ont donné Faure Gnassingbe vainqueur avec 72,36 % des voix.
Lassaad Ben Ahmed |
25.02.2020 - Mıse À Jour : 25.02.2020
Togo
AA / Lomé / Alphonse Logo
Jean-Pierre Fabre, ancien chef de file de l’opposition togolaise, arrivé deuxième selon les résultats provisoires de la présidentielle du 22 février, a qualifié de "coup de force électoral" la victoire proclamée de Faure Gnassingbe avec 72,36% des voix.
Fabre s’exprimait, lundi dans la soirée, pour sa première sortie après l’annonce des résultats provisoires, dans un communiqué dont une copie est parvenue à Anadolu.
''Ce score fantaisiste, manifestement fabriqué, a été préparé par la violence et la fraude sans compter un cadre électoral et institutionnel fortement partisan et antidémocratique, l’utilisation illégale des moyens de l’Etat par le candidat du parti au pouvoir, la rétention du financement public de la campagne des candidats de l’opposition'', a indiqué Jean-Pierre Fabre, classé 3e avec moins de 5 % des suffrages exprimés.
Pour Jean-Pierre Fabre, il s’agit, ni plus ni moins, « d’un nouveau coup de force électoral perpétré sans la moindre retenue, exactement comme en 1998, 2003, 2005, 2010 et 2015, par le RPT/UNIR, accoutumé aux pratiques électorales iniques et discriminatoires et aux violations délibérées de la Constitution et des lois, pour se maintenir au pouvoir ».
Cette sortie est faite au moment où Faure Gnassingbe et ses partisans ont commencé à fêter leur victoire « au KO » lundi, et que l'ancien premier ministre Kodjo Agbeyome (deuxième au classement de la Ceni avec un peu plus de 18% ) qui contestait les résultats, s'est déjà autoproclamé dimanche, ''président démocratiquement élu''.
La contestation des résultats provisoires de la Ceni par Jean-Pierre Fabre, vient ainsi renforcer la position de l’ancien premier ministre Kodjo Agbeyome qui réclamait une victoire avec un score situé entre 57 et 61 %.
« Ce qui est fait, exprime la volonté du pouvoir de réduire l’élection, expression de la volonté du Peuple et fondement de toute démocratie, à de simples formalités administratives et médiatiques », a affirmé Jean-Pierre Fabre, condamnant, par ailleurs, «une forfaiture et une imposture de la Ceni» en totale violation de son serment.
Jean Pierre Fabre dénonce en outre, « le refus par l'État togolais de délivrer des accréditations, aux observateurs nationaux et internationaux sérieux et Crédibles », alors que toutes les organisations et institutions ayant assuré l'observation électorale, ont déjà conclu « la régularité du scrutin présidentiel de samedi dernier ».
« Sur toute l’étendue du territoire national, les populations ont assisté à des bourrages d’urnes, à la falsification des procès-verbaux et à des voies de fait contre les délégués de l’opposition dans les centres et bureaux de vote », a affirmé Jean-Pierre Fabre, remerciant et appelant ses militants et sympathisants à ne pas se décourager.
« L’ANC rappelle aux populations que l’élection n’est qu’une étape de la lutte. La lutte continue», a conclu Jean- Fabre.
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
Jean-Pierre Fabre, ancien chef de file de l’opposition togolaise, arrivé deuxième selon les résultats provisoires de la présidentielle du 22 février, a qualifié de "coup de force électoral" la victoire proclamée de Faure Gnassingbe avec 72,36% des voix.
Fabre s’exprimait, lundi dans la soirée, pour sa première sortie après l’annonce des résultats provisoires, dans un communiqué dont une copie est parvenue à Anadolu.
''Ce score fantaisiste, manifestement fabriqué, a été préparé par la violence et la fraude sans compter un cadre électoral et institutionnel fortement partisan et antidémocratique, l’utilisation illégale des moyens de l’Etat par le candidat du parti au pouvoir, la rétention du financement public de la campagne des candidats de l’opposition'', a indiqué Jean-Pierre Fabre, classé 3e avec moins de 5 % des suffrages exprimés.
Pour Jean-Pierre Fabre, il s’agit, ni plus ni moins, « d’un nouveau coup de force électoral perpétré sans la moindre retenue, exactement comme en 1998, 2003, 2005, 2010 et 2015, par le RPT/UNIR, accoutumé aux pratiques électorales iniques et discriminatoires et aux violations délibérées de la Constitution et des lois, pour se maintenir au pouvoir ».
Cette sortie est faite au moment où Faure Gnassingbe et ses partisans ont commencé à fêter leur victoire « au KO » lundi, et que l'ancien premier ministre Kodjo Agbeyome (deuxième au classement de la Ceni avec un peu plus de 18% ) qui contestait les résultats, s'est déjà autoproclamé dimanche, ''président démocratiquement élu''.
La contestation des résultats provisoires de la Ceni par Jean-Pierre Fabre, vient ainsi renforcer la position de l’ancien premier ministre Kodjo Agbeyome qui réclamait une victoire avec un score situé entre 57 et 61 %.
« Ce qui est fait, exprime la volonté du pouvoir de réduire l’élection, expression de la volonté du Peuple et fondement de toute démocratie, à de simples formalités administratives et médiatiques », a affirmé Jean-Pierre Fabre, condamnant, par ailleurs, «une forfaiture et une imposture de la Ceni» en totale violation de son serment.
Jean Pierre Fabre dénonce en outre, « le refus par l'État togolais de délivrer des accréditations, aux observateurs nationaux et internationaux sérieux et Crédibles », alors que toutes les organisations et institutions ayant assuré l'observation électorale, ont déjà conclu « la régularité du scrutin présidentiel de samedi dernier ».
« Sur toute l’étendue du territoire national, les populations ont assisté à des bourrages d’urnes, à la falsification des procès-verbaux et à des voies de fait contre les délégués de l’opposition dans les centres et bureaux de vote », a affirmé Jean-Pierre Fabre, remerciant et appelant ses militants et sympathisants à ne pas se décourager.
« L’ANC rappelle aux populations que l’élection n’est qu’une étape de la lutte. La lutte continue», a conclu Jean- Fabre.
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