Togo: La mode africaine célébrée à Lomé
-Une vingtaine de créateurs et de stylistes venus de Côte d'Ivoire, du Bénin, du Gabon, du Burkina-Faso, de la Guinée, d'Afrique du Sud et du Togo ont pris part à cette quatrième édition tenue du 23 au 26 février à Lomé.

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AA/ Lomé/ Alphonse Logo
Mettre en avant l’identité culturelle africaine et assurer au "made in Africa" une meilleure visibilité autant régionale qu'internationale, tels étaient les principaux objectifs de la 4ème édition du Festival International de la Mode de Lomé – FIMO228.
Cette manifestation d’envergure a été clôturée dimanche sur une note de satisfaction générale, aussi bien du côté des organisateurs que des participants et du public face à l"'essor que connait aujourd'hui la mode africaine", a rapporté le correspondant d'Anadolu.
"Le FIMO 228 vise à promouvoir la mode et les créateurs africains en faisant travailler exclusivement des mannequins du continent et les propulser ainsi sur l’échiquier mondial", a déclaré à Anadolu, Jacques Logoh, promoteur du festival.
Une vingtaine de créateurs et de stylistes venus de Côte d'Ivoire, du Bénin, du Gabon, du Burkina-Faso, de la Guinée, d'Afrique du Sud et du Togo ont pris part à cette quatrième édition tenue du 23 au 26 février à Lomé.
Les créations de ces stylistes ont été présentés lors de deux défilés dont un dédié aux homme et l'autre aux femmes.
Claude Etoughe, styliste gabonaise qui a représenté son pays lors du défilé final tenu dans la soirée de samedi, à travers une collection baptisée " le bal des sirènes", s'est surtout félicité de "la solidarité palpable entre les créateurs du continent, unis par la volonté de faire triompher la savoir faire local".
"Seule la solidarité paye, c’est en unissant nos efforts qu’on pourra faire briller les couleurs de la mode africaine. la réussite de cet événement est à mettre à l’actif de l’Afrique", a pour sa part souligné t Claude Etoughe, un autre styliste gabonais.
Le Béninois "Riche ou Rien" a quant à lui présenté une collection, également dédiée à la promotion de la culture africaine. "Nous devons valoriser la culture africaine à travers la mode. Nous nous devons de consommer local pour rendre pérenne cette mode, cultiver en nous même cet esprit d’identité culturelle", a-t-il souligné.
En plus des créateurs de tout bord qui ont doublé de créativité à l'occasion, une cinquantaine de mannequins venus des différents pays africains étaient de la partie.
Jennifer Houngbo, mannequin béninoise s’est dit fière de défiler dans le cadre de ce festival, souhaitant être présente lors des prochaines éditions du FIMO228.
« Je compte bien revenir souvent à Lomé, pour d'autres évènements de ce genre" a-t-elle déclaré à Anadolu, félicitant les organisateurs pour la réussite du festival et les sérieux mis pour y arriver.