Afrique

Togo : Jean-Pierre Fabre plaide pour un Etat de droit

- Il entame une tournée à travers le pays, dans le cadre de la Campagne électorale qui démarre ce jeudi.

Lassaad Ben Ahmed  | 06.02.2020 - Mıse À Jour : 06.02.2020
Togo : Jean-Pierre Fabre plaide pour un Etat de droit

Togo
AA / Lomé / Alphonse Logo

Jean-Pierre Fabre, ancien chef de file de l’opposition togolaise, candidat de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), a appelé mercredi soir à Lomé, à une mobilisation générale « pour un changement de régime » au Togo dès le premier tour du scrutin présidentiel prévu pour le 22 février 2020.

Il a affirmé avec assurance qu’il allait gagner cette élection et gouverner le Togo selon un programme de société qu’il a présenté lors de la conférence de presse aux médias au siège de son parti à Lomé, à la veille de l’ouverture de la campagne électorale.

Ce programme titré : « Mes engagements renouvelés pour le Togo », décliné en sept axes principaux, est regroupé en deux grands points : Construire un Etat de droit au Togo, et assurer une bonne gestion économique et financière des ressources du pays.

« Depuis 2010, je le dis, au Togo, ce qui nous manque, c’est un Etat de droit. Sans cela, on ne peut rien faire. Aucun investisseur sérieux ne peut venir au Togo si le droit n’est pas respecté à la base. C’est ce que je m’engage à faire et transformer l’économie du pays », a indiqué Jean-Pierre Fabre au cours de sa rencontre avec la presse.

Il a fait cette déclaration au siège de son parti à Lomé après avoir détaillé son programme de société qui s’engage pour l’avènement d’un Etat de droit au Togo, la bonne gestion économique et financière des ressources du pays.

« J’ai toujours gagné, et je vais à cette élection pour gagner, et je vais gagner comme en 2010, en 2015 », a affirmé Jean-Pierre Fabre, en appelant ses militants à se préparer pour empêcher que sa victoire "lui soit volée une nouvelle fois".

« Nous n’accepterons plus d’être volés. Mais nous disons que ce n’est pas seulement Jean-Pierre Fabre qui est volé. C’est aussi la population. C’est pourquoi je demande à la population, aux électeurs de travailler à éviter la fraude électorale et empêcher le vol de notre victoire une fois de plus », a ajouté Jean-Pierre Fabre, annonçant son départ en tournée nationale dès ce jeudi, de meeting en meeting, pour « que la mobilisation pour la victoire soit totale ».

Le candidat Jean Pierre Fabre, arrivé deuxième à deux reprises, derrière Faure Gnassingbé en 2010 et en 2015 avec plus de 30 % des voix, a toujours déclaré qu’il a été volé. Mais cette fois-ci, assure-t-il, les esprits doivent être préparés pour que « le vote pour Jean-Pierre Fabre, ne soit plus volé par Faure Gnassingbé ».


6 autres candidats sont également en lice pour la présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 22 février prochain.

Il s’agit de Faure Gnassingbé, chef de l’Etat sortant et candidat du parti Unir (Union pour la République), parti au pouvoir pour un 4e mandat ; Aimé Gogué, candidat du parti ADDI (Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral) ; Komi Wolou, candidat du PSR (Pacte Socialiste pour le Renouveau), Tchassona Traoré, candidat du MCD, (Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement), Georges William Kouessan candidat du parti Santé du Peuple et Kodjo Agbéyomé, l’ancien Premier ministre, candidat désigné par la dynamique qui porte le nom de l’archevêque émérite du Togo Mgr Philippe Kpodzro.

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