Afrique

Togo: Cinq représentations diplomatiques déplorent le regain de violences

-Depuis le 4 décembre, date d’ouverture de la campagne électorale pour les Législatives du 20 décembre, six personnes ont été tuées en marge des manifestations, selon l’opposition.

Nadia Chahed  | 14.12.2018 - Mıse À Jour : 16.12.2018
Togo: Cinq représentations diplomatiques déplorent le regain de violences

Togo


AA/Lome/Alphonse Logo

Les ambassades d’Allemagne, des Etats-Unis et de France; la délégation de l’Union européenne et la coordination des Nations unies au Togo, ont déploré les violences récemment enregistrées au Togo.

Cette déclaration a été faite par les cinq représentations diplomatiques dans une déclaration conjointe publiée jeudi soir alors que le pays traverse depuis l'ouverture de la campagne électorale pour les Législatives du 20 décembre, un regain de violences sur fond de manifestations de l'opposition.

Depuis l’ouverture de la campagne le 4 décembre, six personnes ont été tuées à Lomé, la capitale, et à Sokodé, dans le nord du pays, selon la coalition de l’opposition C-14, quatre selon le gouvernement.

Les cinq représentations ont en outre, indiqué qu'elles " suivent avec préoccupation les derniers développements de la situation au Togo".

Regrettant "les décès enregistrés et les violences lors des événements récents", elles ont souligné "la nécessité de préserver un climat de paix et d’éviter toute forme de violence", appelant toutes les parties à la "retenue".

La coalition des 14 partis de l'opposition a entamé depuis samedi dernier (8 décembre) une série de manifestations pour ''d'empêcher'' les législatives qu'elle qualifie d'"élections suspectes, organisées avec une CENI [Commission électorale nationale indépendante] monocolore et un fichier électoral vicié".

Interdites par le pouvoir public pour éviter les troubles à l'ordre public, ces manifestations ont, quand même, été maintenues par l'opposition. Elles ont été violemment dispersées par les forces de l'ordre, dégénérant en affrontements dans plusieurs villes notamment à Lomé la capitale.

La Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest ( CEDEAO), qui assure la médiation dans la crise tinter-togolaise, déclenchée depuis août 2017 par une opposition qui réclamait le départ du président Faure Gnassingbé et le retour à la constitution de 1992, n'a encore fait aucune réaction concernant ces nouveaux troubles.

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