Soudan : le procès du coup d’État de 1989 d'Omar al-Bechir reporté
- Lancé mardi matin au tribunal de Khartoum, le procès a été reporté au 11 août.

Sudan
AA - Khartoum
La justice soudanaise a reporté, mardi, le procès du coup d’État de 1989 du président déchu Omar al-Bechir et plusieurs autres individus, au 11 août.
La première séance de jugement a été entamée, mardi matin, dans la capitale, Khartoum, après l’arrivée des accusés, dont Omar al-Bechir, au milieu des renforts sécuritaires.
Le juge a rejeté la demande de la défense de libérer deux des 16 accusés avant de reporter le procès au 11 août pour se prononcer tout en prenant en compte les mesures préventives contre la propagation du coronavirus.
En effet, la défense du président soudanais déchu a exigé le report du procès, sous prétexte que les conditions de la distanciation sociale sont absents.
Les accusés sont jugés en vertu des article 96 et 78 de la loi pénale soudanaise de 1983, pour “atteinte au système constitutionnel” et “participation à un acte criminel”. Ainsi, al-Bechir risque d’être condamné à mort.
En mai dernier, le procureur public a annoncé que les enquêtes avaient été menées à bien dans l'affaire du coup d'État de 1989, qui a porté al-Bechir au pouvoir.
Il est à rappeler que le 30 juin 1989, al-Bechir avait mené un coup d'État militaire contre le gouvernement du Premier ministre Sadik al-Mahdi pour ensuite devenir président du Soudan.
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