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Soudan : La France « exprime sa vive inquiétude face aux combats violents »

- La capitale soudanaise s'est réveillée ce samedi au son des tirs à l'arme lourde et des explosions.

Ümit Dönmez  | 15.04.2023 - Mıse À Jour : 16.04.2023
Soudan : La France « exprime sa vive inquiétude face aux combats violents »

France

AA / Paris / Ümit Dönmez


La France a exprimé, ce samedi, "sa vive inquiétude face aux combats violents en cours depuis ce matin au Soudan".

Par voie de communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a appelé les commandants de l’armée et des Rapid Support Forces (Forces de soutien rapide) "à tout mettre en œuvre pour faire cesser les combats et prévenir toute escalade".

"Seul le retour à un processus politique inclusif, conduisant à la nomination d’un gouvernement de transition et à des élections générales, peut régler durablement cette crise", a ajouté le Quai d'Orsay, déclarant que la France est disponible, avec les autres partenaires du Soudan, "pour faciliter une sortie de crise et promouvoir une solution politique".

La Diplomatie française a conclu son communiqué en indiquant que l'ambassade à Khartoum et le centre de crise à Paris sont mobilisés pour assurer la sécurité des ressortissants français.

Pour rappel, la capitale soudanaise Khartoum s'est brutalement réveillée ce samedi 15 avril au son des tirs à l'arme lourde et des explosions, notamment à l’aéroport et dans le périmètre de la résidence présidentielle.

Deux camps rivaux, les militaires au pouvoir dirigés par Abdel Fattah Al-Burhan et les Forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdane Daglo, s’accusent mutuellement d’être à l’origine des hostilités.

Suivant de près l’évolution de la situation, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a appelé, dans un communiqué, les différentes factions à "arrêter la destruction du pays" et à éviter une "effusion de sang".

Le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), également chef de l'État bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a, quant à lui, indiqué sur sa page officielle Twitter qu’il est "préoccupé par la montée des tensions entre les forces armées et la situation de conflit au Soudan".


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