AA / Antananarivo / Sandra Rabearisoa

La première dame du Madagascar, Mialy Rajoelina, est sortie du silence pour s’exprimer sur la série d’enlèvements de jeunes filles qui défraie la chronique depuis plus d’une semaine dans la capitale malgache, Antananarivo.

« Les cas d’enlèvements de nos jeunes filles me fend profondément le cœur et je condamne fermement ces actes obscènes à leur encontre », a-t-elle déclaré par le biais du compte officiel de l’association « Fitia » dont elle est la présidente fondatrice, ce samedi. L’association inscrit parmi ses activités la lutte contre toutes les formes de violences.

Et l’épouse du président de la République d’ajouter : « je suis entièrement solidaire avec toutes les victimes et je me joins à leurs prières ».

Enfin, la première dame malgache a exprimé sa confiance en la capacité des forces de l’ordre à trouver les auteurs de ces enlèvements, tout en lançant un vibrant appel en vue de faire cesser cette situation qui sème l’inquiétude au sein de la population.

Elle en appelle aussi à la vigilance des parents. « Soyons prudents. Protégeons nos enfants ! », conclut-elle.

Depuis une semaine, Antananarivo est le théâtre d’une série d’enlèvements de jeunes filles. Les victimes sont relâchées par les ravisseurs quelques heures ou quelques jours après leur enlèvement. Elles sont laissées à l’abandon dans la rue dans un état d’inconscience pour la plupart et présenteraient des traces de piqûres, selon leurs proches.

Au cours d’un point de presse organisé au palais présidentiel d’Iavoloha, à Antananarivo, vendredi dernier, la porte-parole du président de la République et directrice de la communication de la Présidence, Lova Hasinirina Ranoromaro, a qualifié ces enlèvements « d'actes de déstabilisation » à quelques semaines de la célébration de la fête nationale, le 26 juin prochain.