Afrique
RDC : l'opposant Jean-Pierre Bemba de retour à Kinshasa
Il prévoit un meeting, dimanche à Sainte Thérèse, un quartier populaire de Kinshasa.
Lassaad Ben Ahmed |
23.06.2019 - Mıse À Jour : 23.06.2019
Congo, The Democratic Republic of the
AA / Kinshasa/ Pascal Mulegwa
L'opposant congolais, Jean-Pierre Bemba, par ailleurs, ex-chef de guerre acquitté par la Cour pénale internationale de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, a regagné la République démocratique du Congo (RDC), dimanche dans la matinée, quelques heures avant un meeting prévu.
Le riche homme d'affaires congolais est venu à bord d'un jet privé qui s'est posé sur la piste de l'aéroport international de Ndjili peu avant 08h (7h GMT).
Il a été accueilli par l'opposant Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre dernier.
"Le retour de Bemba en RDC après plusieurs autres grandes figures de l'opposition marque une étape importante dans le débat démocratique au Congo. A l'instar des échanges avec les nouvelles autorités, ces contacts permettent de réaffirmer ce qui unit nos 2 pays", a tweeté samedi, Didier Reynders , ministre des Affaires étrangères de la Belgique où Bemba vivait depuis sa mise en liberté provisoire et son acquittement.
Ex-chef rebelle lors de la deuxième guerre du Congo (1998-2003) avant de devenir vice-président durant la transition démocratique (2003-2006), Bemba avait été poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour des présumés crimes commis par sa milice, le Mouvement de Libération du Congo (MLC) en Centrafrique entre 2002-2003.
Il avait été acquitté de ses crimes et libéré en appel, le 8 juin 2018, mais avait été condamné à une année de prison pour avoir soudoyé des témoins devant la Cour.
Leader du MLC (devenu l'un des partis politiques influents), Bemba avait tenté de se présenter à l'élection présidentielle du 30 décembre dernier, mais sa candidature avait été invalidée par la Cour constitutionnelle. Il s'était déjà présenté lors de la première présidentielle en RDC, en 2006. Mais il avait perdu face à Joseph Kabila.
Bemba avait déjà effectué un premier retour triomphal à Kinshasa en août dernier après onze ans d'absence au pays, dont dix en prison à La Haye.
Il prévoit un meeting dimanche à Sainte Thérèse, un quartier populaire de Kinshasa. Prévu au départ près du stade des martyrs où doit également se tenir une "prière pour la nation" en présence du président Félix Tshisekedi.
C'est afin d'écarter "tout risque des violences" que son parti et les autorités urbaines ont délocalisé le meeting à Sainte Thérèse.
Jean-Pierre Bemba regagne le pays au moment où l'opposition est frappée par une crise de positionnement.
En effet, parmi les 6 leaders de l'opposition, Antipas Mbusa Nyamwisi a quitté la coalition Lamuka pour se rallier au président Félix Tshisekedi, notamment dans le but de lutter contre le virus Ebola et l'insécurité dans l'Est du pays.
Pour sa part, Moise Katumbi, contrairement à tous les autres leaders de l'opposition, a annoncé qu'il ne mènera pas une "opposition radicale" face à Félix Tshisekedi, mais plutôt une opposition "républicaine".
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
L'opposant congolais, Jean-Pierre Bemba, par ailleurs, ex-chef de guerre acquitté par la Cour pénale internationale de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, a regagné la République démocratique du Congo (RDC), dimanche dans la matinée, quelques heures avant un meeting prévu.
Le riche homme d'affaires congolais est venu à bord d'un jet privé qui s'est posé sur la piste de l'aéroport international de Ndjili peu avant 08h (7h GMT).
Il a été accueilli par l'opposant Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre dernier.
"Le retour de Bemba en RDC après plusieurs autres grandes figures de l'opposition marque une étape importante dans le débat démocratique au Congo. A l'instar des échanges avec les nouvelles autorités, ces contacts permettent de réaffirmer ce qui unit nos 2 pays", a tweeté samedi, Didier Reynders , ministre des Affaires étrangères de la Belgique où Bemba vivait depuis sa mise en liberté provisoire et son acquittement.
Ex-chef rebelle lors de la deuxième guerre du Congo (1998-2003) avant de devenir vice-président durant la transition démocratique (2003-2006), Bemba avait été poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour des présumés crimes commis par sa milice, le Mouvement de Libération du Congo (MLC) en Centrafrique entre 2002-2003.
Il avait été acquitté de ses crimes et libéré en appel, le 8 juin 2018, mais avait été condamné à une année de prison pour avoir soudoyé des témoins devant la Cour.
Leader du MLC (devenu l'un des partis politiques influents), Bemba avait tenté de se présenter à l'élection présidentielle du 30 décembre dernier, mais sa candidature avait été invalidée par la Cour constitutionnelle. Il s'était déjà présenté lors de la première présidentielle en RDC, en 2006. Mais il avait perdu face à Joseph Kabila.
Bemba avait déjà effectué un premier retour triomphal à Kinshasa en août dernier après onze ans d'absence au pays, dont dix en prison à La Haye.
Il prévoit un meeting dimanche à Sainte Thérèse, un quartier populaire de Kinshasa. Prévu au départ près du stade des martyrs où doit également se tenir une "prière pour la nation" en présence du président Félix Tshisekedi.
C'est afin d'écarter "tout risque des violences" que son parti et les autorités urbaines ont délocalisé le meeting à Sainte Thérèse.
Jean-Pierre Bemba regagne le pays au moment où l'opposition est frappée par une crise de positionnement.
En effet, parmi les 6 leaders de l'opposition, Antipas Mbusa Nyamwisi a quitté la coalition Lamuka pour se rallier au président Félix Tshisekedi, notamment dans le but de lutter contre le virus Ebola et l'insécurité dans l'Est du pays.
Pour sa part, Moise Katumbi, contrairement à tous les autres leaders de l'opposition, a annoncé qu'il ne mènera pas une "opposition radicale" face à Félix Tshisekedi, mais plutôt une opposition "républicaine".
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