RDC/Journées ville morte: Reprise timide des activités à Kinshasa
-L’appel à la ville morte, lancé le 22 juillet dernier par le "Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement" a été largement suivi mardi dans plusieurs ville de la RDC, notamment à Kinshasa la capitale et à Goma dans l'Est
Congo, The Democratic Republic of the
AA/Kinshasa/Pascal Mulegwa
La capitale congolaise Kinshasa a connu mercredi une reprise timide des activités économiques et commerciales, au deuxième jour de la grève générale entamée mardi à l'appel de l'opposition et qui devrait se poursuivre demain jeudi, a rapporté le correspondant d'Anadolu.
Quelques voitures étaient visibles dans les rues alors que beaucoup de commerces demeuraient fermés.
Un important dispositif sécuritaire était toujours déployé au niveau des principaux boulevards et croisements de la ville, notamment dans certains quartiers identifiés comme sensibles où des affrontements entre forces de l'ordre et les adeptes du mouvement polico-religieux Bundu Dia Kongo (BDK) avait fait 12 morts, lundi.
Les forces de l'ordre étaient également présentes en grand nombre dans la commune de Limete, fief du principal parti d’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps).
L’appel à la ville morte, lancé le 22 juillet dernier par le "Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement" a été largement suivi mardi dans plusieurs ville de la RDC, notamment à Kinshasa la capitale et à Goma dans l'Est.
La plateforme de l'opposition qui prévoit également un grand meeting le 20 août, revendique la tenue des élections générale à la fin de l'année 2017 comme prévu par l'accord politique signé le 31 décembre 2016 entre les autorités et l'opposition.
En revanche, le mouvement de grève n'avait été que partiellement suivi à Kisangani (Nord-est), à Kananga (Centre) et à Lubumbashi, deuxième grande ville du pays, selon des témoignages recueillis par Anadolu.
La RDC traverse une crise politique due à la non-tenue des élections dont la présidentielle dans les délais (Novembre 2016). Cette impasse électorale a permis au président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 de se maintenir à son poste. Un accord conclu le 31 décembre 2016 entre le pouvoir et l’opposition a entériné le maintien de Kabila au pouvoir, et consacré la tenue de l’élection présidentielle avant la fin de l’année.
Mais la Commission électorale a récemment prévenu, qu’il ne sera pas possible d’organiser des élections en 2017, à cause notamment des violences meurtrières qui n’ont pas permis, dans la région du Kasaï (Centre), le lancement de l’opération d’enregistrement les électeurs.
