RDC : Elections présidentielle et législatives le 23 décembre 2018
- Les résultats du scrutin présidentiel seront connus le 30 décembre 2018 et le nouveau président élu prendra ses fonctions le 12 Janvier 2019.

Congo, The Democratic Republic of the
AA/Kinshasa/Pascal Mulegwa
L’élection présidentielle et les législatives initialement prévues pour la fin de cette année en République démocratique du Congo (RDC) se tiendront le 23 décembre 2018, en une seule séquence, a annoncé dimanche à Kinshasa, la commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Ces «scrutins directs seront organisés en une seule séquence le dimanche 23 décembre 2018», a déclaré le rapporteur de la Commission électorale, Jean-Pierre Kalamba, lors d'une cérémonie officielle sur la publication du calendrier.
Instamment demandé par la communauté internationale, ce calendrier électoral a été publié après deux plénières samedi et dimanche de la commission électorale, institution dirigée par des délégués la société civile, la majorité présidentielle et l’opposition.
Avant ces scrutins «couplés», la commission électorale prévoit de recenser, du 1er Juillet au 28 septembre 2018, les Congolais vivant à l’étranger pour l’élection présidentielle, alors que le 25 Juillet a été fixé comme début de dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle et les législatives nationales, a annoncé le rapporteur de la CENI Jean-Pierre Kalamba présentant le calendrier.
La campagne électorale pour la présidentielle et les législatives se déroulera du 22 Novembre au 21 Décembre, a ajouté Kalamba au cours de la même cérémonie, à laquelle ont pris part des diplomates et quelques responsables des partis politiques congolais.
Les résultats du scrutin présidentiel seront connus le 30 décembre 2018 et le nouveau président élu prendra ses fonctions le 12 Janvier 2019.
Ce calendrier répond aux exigences des Etats-Unis qui ont dernièrement, par le biais de Nikki Halley Ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, exigé des élections en 2018 et menacé de couper tout soutien à la RDC si le calendrier électoral dépasserait de cette échéance.
Auparavant, les évêques catholiques ont assuré la médiation dans les négociations entre le pouvoir et l’opposition. Cette médiation a abouti le 31 décembre 2016 à la signature d’un accord politique qui consacre la tenue des élections avant fin 2017.
En début de semaine, le chef de la principale coalition de l’opposition Félix Tshisekedi a exigé la tenue de l’élection présidentielle «au plus tard» en Juin 2018, à l’issue d’une transition sans le président Joseph Kabila qui, selon lui, sera « mis à l’écart » dès le 31 décembre.
Réclamé par la société civile et l’opposition, le départ de Joseph Kabila avant l’élection de son successeur est rejeté par la majorité présidentielle.