
Kinshasa
AA/Kinshasa/Pascal Mulegwa
Une centaine d'organisations de la société civile congolaise se sont alarmées, vendredi, face aux divergences qui continuent à bloquer la désignation du président de la commission électorale nationale indépendante (Céni) et ont annoncé l'organisation d'“actions citoyennes” dès la semaine prochaine en vue de "barrer la route au complot" et tout éventuel glissement du calendrier électoral.
"Tout en saluant l'adhésion massive des organisations sociales du pays au plaidoyer de la mise en place des animateurs de la Céni, les forces sociales de la RDC annoncent dès la semaine prochaine des actions de mobilisation générale sur l'étendue du pays, en vue de barrer la route à toute tentative de complot", ont indiqué les 116 organisations signataires d'une déclaration conjointe lue par Jonas Tshiombela, Président de la nouvelle société civile congolaise.
Pour prévenir le report des prochaines élections, ces forces sociales réclament la convocation par l'Assemblée nationale, endéans 3 jours à compter du lundi 30 août prochain, de la plénière portant sur l'examen et l'adoption des conclusions de la commission paritaire ainsi que l'entérinement des membres de la centrale électorale.
Elles ont justifié leur démarche par le retard que prend le processus électoral et d'autre part, le “silence” de la chambre basse du Parlement en ce qui concerne l'aboutissement de ce processus entamé depuis le 14 juillet dernier.
Les 8 chefs des confessions religieuses chargées de désigner le président de la Céni sont divisées. Six d’entre eux ont désigné une personnalité controversée, accusée d’être proche du Président Tshisekedi alors que les deux plus importantes confessions de la RD, l’Eglise catholique et les Protestants appellent à un consensus du choix.
Dans cette guerre, le rôle de l’assemblée nationale est Stratégique. Elle est chargé de valider la candidature et de la soumettre au président de la République pour investiture.