AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa

Sept nouvelles personnes ont été contaminées par la maladie à Virus Ebola à Iboko, localité du Nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) où les autorités ont lancé, lundi, une campagne de vaccination contre le Virus.

"Sept nouveaux cas ont été confirmés à Iboko", zone pauvre de Bikoro où l’épidémie a été déclarée avant de se propager en zone urbaine dans la province de l’Equateur, selon un communiqué publié lundi soir par le ministère congolais de la Santé.

Depuis la déclaration officielle de l’épidémie le 8 mai dernier, la maladie a déjà été confirmée sur vingt-huit (28) personnes dont quatre dans la ville de Mbandaka (1,2 million d’habitants), capitale de la province de l’Equateur.

A cela s’ajoute 27 personnes mortes de fièvre hémorragique, dont trois d’Ebola.

Parmi les 27 décès, en effet, 24 personnes ont perdu la vie avant d’être testées.

Deux personnes ont, par ailleurs, été guéries de cette maladie mortelle, samedi dernier, d’après l’autorité sanitaire de la RDC.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a considéré vendredi dernier que cette épidémie ne constitue pas une urgence de "portée mondiale", affirmant qu’elle peut "être maitrisée".

Le ministère français de l’Enseignement supérieur et de recherche scientifique a annoncé dans un communiqué publié lundi, que des experts congolais et français ont identifié la souche virale à la base de l'actuelle épidémie d’Ebola.

Découvert pour la première fois en 1976 dans le village de Yambuku (Nord-Ouest) sur les rives d’une rivière dont il tient le nom, Ebola, est resté endémique en RDC.

La dernière épidémie en date remonte à mai 2017 à Aketi, une zone isolée de la province du Bas-Uélé (Nord-est) où elle avait officiellement fait 4 morts.

La plus violente épidémie d’Ebola de l'histoire avait frappé l'Afrique de l'Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11300 morts.